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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 16:40

IMGP1051

 Le plan local d'urbanisme de Péroy les Gombries

 

Dans un article récent notre association a fait part aux lecteurs de notre blog, du projet de mise en place d’un C.S.D.U. dans le bois du roi, près d’Ormoy Villers avec la bénédiction de la municipalité de cette ville, en contradiction avec les prescriptions Natura 2000.

 

 Le 27 janvier 2010, dans le plan local d’urbanisme (P.L.U.) de la commune de Péroy les Gombries, appelé pompeusement : « projet d’aménagement et de développement durable », l’article 2.4 de ce document est passé totalement inaperçu. Il prépare un projet  de reprise de l’exploitation de l’ancienne                                             

carrière de sable dans le bois du roi avec son comblement par la suite.

CET Ormoy Villers

 Voici la teneur cet article :

« 2.4. PERMETTRE UNE EXPLOITATION RATIONNELLE DES GISEMENTS DE MATERIAUX

 

Le gisement de sable existant en limite nord de la commune n’a été que partiellement exploité et a été abandonné sans une complète remise en état. Dans le cadre d’une bonne gestion  des matériaux non renouvelables, il est indispensable de permettre et d’organiser l’extraction des ressources non exploitées de manière à ne pas perdre une matière première encore disponible. De plus après l’extraction, la remise en l’état du site doit être une opportunité pour organiser l’enfouissement de matériaux dans les conditions compatibles avec l’intérêt écologique du site.

Permettre l’extraction des matériaux présentant un intérêt pour tous, ceci dans un cadre contrôlé pour exploiter au mieux le gisement puis remettre en état le site exploité à des fins de valorisation écologique sont des enjeux majeurs du P.L.U. 

Les excavations qui pourront ainsi être créées, doivent impérativement être suivies d’une remise en état par comblement avec des matériaux non dangereux et dans le cadre d’un projet de valorisation du milieu forestier et de l’intérêt du milieu acidophile, en préservant toute la biodiversité.

C’est pourquoi, le plan local d’urbanisme doit donc :

 

-      Permettre la reprise des exploitations désaffectées tant que toute la richesse du sol n’est pas exploitée ;

-      Organiser la remise en état de l’ensemble (tant de la partie nouvellement exploitée que celle qui a été laissée à l’abandon) pour, à long terme, combler les excavations puis créer un secteur de revalorisation de la biodiversité locale. »

 

Il faut savoir qu’un arrêté préfectoral datant de 1994 avait mis fin à cette carrière avec obligation de réhabilitation du site. Ce genre d’activité a pour grave défaut de laisser de grandes cicatrices dans le paysage, difficilement réparables. De plus il est impossible de connaître à l’avance le périmètre et la durée d’exploitation.                      

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        Il faut savoir qu’un arrêté préfectoral datant de 1994 avait mis fin à cette carrière avec obligation de réhabilitation du site. Ce genre d’activité a pour grave défaut de laisser de grandes cicatrices dans le paysage, difficilement réparables. De plus il est impossible de connaître à l’avance le périmètre et la durée d’exploitation. 

 Mais les communes d’Ormoy Villers et Péroy les Gombries organisent sournoisement un projet d’extraction du sable et un centre d’enfouissement des déchets à l’intérieur du bois du Roi. Sous couvert d’une idéologie prétendument écologique et d’un programme de développement durable, les deux villes se préparent à installer des lignes de transport de poids lourds chargés de sable  et de déchets qui envahiront in fine toute la CD 136 qui longe le bois du roi.

 

Le » bois du roi est une forêt privée composée de hêtres, châtaigniers, chênes. Une partie près d’Ormoy Villers est ouverte au public. Dans ce site aménagé,  des sentiers balisés de 3 à 6 km ont été créés pour les marcheurs.

Une coulée verte devrait voir le jour prochainement et les piétons, cavaliers, cyclistes pourront emprunter l’ancienne voie de chemin fer d’Ormoy Villers à Mareuil-sur-Ourcq. Malheureusement l’installation de la carrière de sable et du centre de stockage de déchets en bordure d’un secteur classé natura 2000, amputera cette coulée verte de plusieurs kilomètres (5 km au minimum).

Nous vous rappelons que l’association « Valois environnement » milite depuis 2006 contre ces projets  portés par les sociétés PICHETA  et COSSON, associées à une filiale de COLAS, appelée FDBR.

 

A gauche, en haut, le bois du roi et à gauche en bas le plan de l'almanach de la poste

 

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 14:12

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Lettre d-information Cr-py 1 janvier 2011-2- Page 2

 

 

Notre association vous souhaite de passer d'agréables fêtes de fin d'année. A l'année prochaine 2011.

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 17:20

Pour faire suite à notre dernier article concernant la centrale combiné gaz  de  la société « Direct Energie » voici la lettre de Philippe Marini, sénateur-maire de Compiègne.

« Madame, Monsieur,

 

J’ai pris connaissance de votre carte-lettre, que vous m’avez fait parvenir sous le timbre de l’association « Saint Sauveur à plein poumons » et pour laquelle vous manifestez votre refus vis-à-vis du projet d’installation d’une centrale électrique au gaz naturel à Verberie.

 

L’implantation d’un tel équipement répond à un besoin en matière de fourniture d’énergie et s’inscrit également dans le cadre d’une démarche de renouvellement du parc national existant, dont certains équipements sont aujourd’hui obsolètes.

 

C’est d’ailleurs dans cette perspective que s’est prononcé le ministère de l’écologie et de l’énergie en incitant à la production d’électricité à partir  du gaz naturel (arrêté du 15 décembre 2009 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité).

 

Le site de Verberie est pressenti en raison de la proximité d’une voie d’eau, d’une desserte en gaz de capacité suffisante, ainsi que d’une ligne à haute tension destinée à acheminer l’électricité produite.

 

S’agissant de l’impact environnemental qui est un des éléments les plus sensibles de ce dossier, il faut indiquer qu’une centrale de ce type constitue, au sens de la législation, une installation classée pour la protection de l’environnement, et, à ce titre, est soumise à un régime d’autorisation préalable, et fait l’objet de contrôles permanents de la part des pouvoirs publics.

 

Il convient d’ajouter que la société Direct Energie, en liaison avec la commune de Verberie et la communauté de communes de la Basse Automne (CCBA), a procédé, dès l’annonce du projet à une large information et une concertation de grande ampleur auprès de la population.

C’est dans ce cadre que des propositions ont pu voir le jour dans ce souci de préservation de l’environnement, avec notamment la prise en compte du bio-corridor de Verberie/Roberval en déplaçant le lieu d’implantation de la centrale de 300m par rapport au site initialement  choisi.

 

De même, les maires des communes membres de la CCBA ont demandé à Direct Energie de financer le réaménagement naturel de l’ancienne décharge de Néry/Saintines.

 

Par  ailleurs, le préfet de l’Oise a décidé qu’un comité d’experts et un groupe de travail associant collectivités, associations et acteurs socio-économiques seraient constitués afin d’examiner les propositions formulées par Direct Energie, cette démarche permettra de conclure à la confirmation du projet ou à la nécessité de trouver un autre site.

 

Ce dossier doit pouvoir prospérer dans le cadre de ce processus concerté, conformément aux prescriptions légales, et bien sûr dans le respect des décisions des tribunaux qui ont pu être saisis.

 

L’ensemble des mesures qui ont déjà été prises et celles qui interviendront d’ici la mise en œuvre du projet, sont destinées à éviter tout traumatisme susceptibles d’affecter notre environnement.

 

Il convient en effet de préserver l’équilibre de notre territoire, en organisant la coexistence entre un patrimoine naturel qui doit être défendu, et les nécessaires évolutions indispensables aux besoins économiques de notre société.

 

En soulignant que dans le contexte économique actuel et des difficultés qui n’épargnent  pas notre bassin d’emploi, ce projet participe, à sa mesure, au soutien de nos concitoyens.

 

Bien entendu, sa réalisation est sujette à l’issue des contentieux en cours, dont il convient d’attendre le dénouement en faisant confiance à la justice.

 

Veuillez croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes salutations distinguées. »

 

Commentaires : Cette lettre  du sénateur-maire de Compiègne est un vibrant plaidoyer pour la construction de cette centrale à gaz à Verberie. 

Le fait de déplacer le site de 300m ne diminuera pas l’impact négatif sur la flore et la faune de la région et ne résoudra aucun des problèmes de nuisances qui affecteront les habitants des communes proches.

 

Accepter l’implantation de cette centrale en contrepartie du financement du réaménagement de l’ancienne décharge de Néry/saintines est un marché de dupes. Il est difficile de croire que la société Direct Energie ait les compétences nécessaires pour entreprendre correctement  la dépollution de ce site.

 

Le nombre d’emplois locaux créés sera anecdotique au vu de certaines expériences similaires.

 

Il semble donc que certains responsables politiques essayent par tous les moyens de contourner, malgré l’opposition de la majorité des populations concernées, les décisions de justice défavorables au projet.

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 13:55

IMGP1055

 

La ville de Verberie située entre les forêts d'Halatte et de Compiègne

 

 

Les opposants à l’installation à Verberie de la centrale combiné gaz de la société « Direct Energie » sont toujours aussi déterminés :

-      Distribution de tracts ;

-      Manifestations organisées ;

-      Stands installés notamment sur les brocantes ;

-      Calicots et affiches parsemés dans les localités proches du site ;

-      Le mercredi 3 novembre 2011, lors de l’inauguration de l’école maternelle de Saintines, le président du conseil général de l’Oise, Yves ROME, a été interpellé par une habitante du village, adhérente à l’association « respirer à Saintines » qui lui a remis une lettre exprimant  l’inquiétude des parents d’élèves et demandant l’aide du président du département dans le combat mené contre le projet par les associations partenaires.

 

En effet malgré l’opposition farouche de la population de nombreuses communes de la Basse Automne et les avis défavorables des professionnels de la santé précisant les risques encourus par les habitants de la région si l’exploitation de la centrale combiné gaz devenait une réalité, la communauté des communes de la basse Automne et l’entreprise « Direct Energie » essayent par tous les moyens d’imposer leur vision, en contradiction avec les recommandations du Grenelle de l’environnement et en faisant fi de la décision du tribunal administratif d’Amiens en date du 08 mars 2010, décidant d’annuler la modification du plan local d’urbanisme (PLU) du conseil municipal de Verberie.

La mairie a affiché l’arrêté préfectoral en date du 1er juin 2010 en octobre 2010. (Cet arrêté, annulant le permis de construire, fait mention de l’illégalité de ce document). 

Il n’est pas inutile de rappeler le feuilleton de l’ancienne décharge de Néry-Saintines et les manœuvres de contournement employées par certains décideurs.

 

Quels sont les risques de pollution et sanitaires pour plus de 20.000 habitants vivant dans différentes villes proches du site ? Les voici :

-      Vaporisation chaque jour dans l’atmosphère de 19000 m3 d’eau par le biais de 16 tours aéroréfrigérantes ;

-      Contamination de la population par les légionelles ;

-      La qualité de l’air sera impactée par l’émission de plusieurs milliers de tonnes d’oxydes d’azote, de soufre, de microparticules et de monoxyde de carbone rejetés dans l’atmosphère ;

-      Atteinte à l’intégrité d’un site naturel  situé entre les forêts d’Halatte et de Compiègne (maintien des continuités écologiques), dénoncée par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Picardie (CSRPN).

 

La société « Direct Energie » met en exergue  la création d’emplois locaux (une centaine) pour emporter l’adhésion des élus de la région, sachant que ce genre d’argument est important. Un projet équivalent  dans une autre ville (Pont sur Sambre) n’a créé qu’un seul emploi local.

 

Les critères économiques et financiers ne doivent pas être les seuls éléments d’appréciation, les critères de qualité de vie et d’environnement doivent être également intégrés dans l’étude d’un projet en concertation avec les élus et les habitants de la région.

 

Dernières informations :

 Une lettre de l’Agglomération de la région de Compiègne signée par Philippe MARINI, sénateur-maire de Compiègne vient d’être adressée aux personnes ayant signé une pétition contre l’installation à Verberie de la centrale à gaz. Ce courrier est un plaidoyer pour la construction de cette centrale.

 

 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 10:36

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Détritus déposés dans le bois des justices et en bas, à gauche et à droite, le chemin agricole

 

Au printemps et cet été, il était agréable  de se promener dans le bois des Brayes et le bois des justices. Cet arc de verdure s’étend de la rue de Lévignen à la départementale 136 (en direction d’Ormoy Villers). Les habitants des quartiers sud de Crépy en Valois sont conscients de la fragilité de ce site et demandent qu’il soit protégé.  

Malheureusement  des dangers guettent ces petites zones naturelles souvent agressées et parfois d’une façon insidieuse. Par exemple, le bois des justices est actuellement exposé aux dépôts sauvages de détritus de toutes sortes. Des promeneurs ont remarqué que des objets (bouteilles, boites de conserves, différentes ferrailles etc..) jonchaient de plus en plus les bords des chemins forestiers.

IMGP0978

Il serait dommage que ce lieu boisé devienne un dépotoir et ne soit plus un espace de verdure fréquenté par les citadins aimant la nature.

 

Des véhicules empruntent souvent un chemin agricole, coincé entre la rue Racine et  la départementale 136 et qui longe par la suite le bois des justices. Ces automobilistes ont la possibilité de pénétrer à l’intérieur du bois pour y déposer tranquillement des ordures et pourquoi pas, effectuer des coupes sauvages.

 

 Il existe plusieurs solutions pour empêcher ce phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui : IMGP0980 

   

-      Soit placer des pierres à l’entrée du chemin agricole mais un représentant de la municipalité a répondu à cette question posée lors de la dernière réunion du conseil de  quartier n°4 et déclaré que cette voie permettait l’accès des cultivateurs à leurs champs. Il est à noter que ces champs appartiennent plutôt à des habitants de Rouville ;

-      Soit installer une barrière avec un cadenas dont la clé serait donnée aux personnes ayant nécessité d’emprunter ce chemin agricole. Cela a déjà été réalisé chemin du bois des Brayes.

 

Il est certain que ce ne sera pas suffisant et qu’une intervention sera nécessaire pour un nettoyage annuel des bois et également réfléchir, si cela est possible, pour instaurer une surveillance épisodique des lieux.

 

Mettre en place une journée environnement comme le suggérait le président du conseil de quartier, c’est bien mais trouver un moyen pour empêcher le dépôt des ordures c’est encore mieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 14:59

IMGP0941 CET crépy

Vue sur le Centre d'enfouissement technique de Crépy en Valois

 

Notre association a adressé une lettre datée du 6 juin 2010 demandant des explications sur l’avenir du CET dont l’activité a été  suspendue depuis  le 30 juin 2009 pour une mise en conformité des installations et en attente d’une nouvelle autorisation d’exploitation après travaux, qui doit être donnée par le bureau de l’environnement de la direction départementale des territoires à Beauvais.

Nous vous donnons à lire l’intégralité du courrier de la préfecture de l’Oise, reçu par notre association :

« Monsieur le Président,

Par courrier du 6 juin 2010, vous avez souhaité attirer mon attention sur la suspension d’activité du centre de stockage de déchets non dangereux de Crépy en Valois exploité par la société K2O.

J’ai l’honneur de vous informer qu’un dossier de demande d’autorisation d’exploiter vient d’être déposé au bureau de l’environnement de la direction départementale des territoires en vue de la modification des conditions d’exploitation du site. Ce dossier fera l’objet de l’instruction réglementaire prévue par les textes dès que l’inspection des installations classées aura confirmé sa recevabilité.

Formule de politesse suivie par la signature de Anne-Charlotte BREL, responsable du Service à la préfecture ».

Commentaires : Ecrit sibyllin. Aucune réponse précise sur une date prévisionnelle de reprise d’activité du centre de stockage de déchets non dangereux (nouvelle appellation), site géré par la filiale K2O de la société SITA. Ce retard dans le dépôt du dossier est-il une conséquence du projet d’installation d’un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) dans le bois du roi, prés d’Ormoy Villers et combattu par la population de cette ville ? Les alvéoles ne seront pas remplies avant longtemps et le trou  restera encore béant pendant quelques temps.

 

 

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 12:45

IMGP0940 Décharge Néry

 Le site de l'ancienne décharge près de Néry

 

Le retour de la société « Direct Energie » à Verberie ?

 

En 2008 les habitants de Verberie apprenaient par voie de presse qu’une  centrale combiné gaz d’une puissance de 840MWserait implantée près de leur commune par la société Direct Energie.

Malgré des interrogations formulées par des scientifiques quant à l’impact de la future installation sur le maintien des continuités écologiques entre les forêts d’Halatte et de Compiègne, un avis défavorable émis par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Picardie (CSRPN) et l’opposition  farouche de la majorité de la population, le conseil municipal  adoptait une délibération  le 19 octobre  2009 visant à modifier le plan d’urbanisme (PLU) et permettre l’installation de la centrale combiné gaz.

Le développement de ce type de centrale vise essentiellement  le remplacement des anciennes centrales thermiques, plus polluantes, essentiellement  sur des zones déjà industrialisées et non sur un site vierge proche de forêts domaniales et d’habitations.

Les habitants de Verberie  ont rejeté massivement ce projet et l’enquête d’utilité publique à confirmé 97% d’avis défavorables.

Le préfet de l’Oise a entamé une procédure contentieuse à l’encontre de ce projet au tribunal administratif et a demandé que les délibérations du conseil municipal de Verberie autorisant la modification du PLU soient annulées.

L’affaire a été examinée le 24 février 2009, le même jour que le litige opposant l’association « Pas de centrale en Basse Automne », le ROSO (regroupement  des organismes de sauvegarde de l’Oise) et le PNR (parc naturel régional) à la commune pour les mêmes raisons.

Le lundi 8 mars 2010, le tribunal administratif d’Amiens par jugement  en référé a décidé d’annuler la délibération du conseil municipal de Verberie portant modification du PLU, portant un coup d’arrêt à l’implantation de la centrale.

Le 30 août 2010 les habitants de Verberie revivent un cauchemar : Le retour de la centrale de la société Direct Energie. Un communiqué de la communauté de communes de la Basse Automne lie étrangement le financement de la renaturation (sic) du site pollué de l’ancienne  décharge de Néry-Saintines par la société Direct Energie à un nouveau projet d’installation d’une centrale combiné gaz près de Verberie.

La dépollution du site de l’ancienne décharge, contenant de nombreux produits chimiques, est de la  responsabilité de l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), dépendant de l’Etat et non de la responsabilité d’une simple entreprise privée. Il ne suffit pas d’effectuer «  un ravalement de la façade lorsque l’intérieur contaminé est entièrement  pourri » pour annoncer par la suite que le site est dépollué  (Engazonnement et plantation d’arbres par exemple).

Les dirigeants politiques de la région (plusieurs maires de la communauté des communes de la basse Automne) veulent mettre en place un marché de dupes où le gagnant et les perdants sont connus d’avance, faisant ainsi fi de l’avis des habitants de Verberie majoritairement défavorables au premier projet de construction de la centrale de Direct Energie.

Une histoire de « gros sous » risque de se transformer en tragédie pour les habitants de Verberie, la faune et la flore de la région.

Notre association interviendra pour soutenir toutes les initiatives visant à arrêter ce projet contre nature.

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 12:06

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Le bois du roi - Un chemin forestier en sursis

 

Le vendredi 23 juillet 2010 notre association a reçu trois membres du bureau directeur de l’association Valois Environnement pour faire le point sur le projet d’installation du CSDU à l’intérieur du Bois du Roi et à 800 mètres des habitations de la ville d’Ormoy Villers.

Actuellement malgré des rumeurs distillées par certaines sources, rien n’est encore fait. Les pouvoirs publics (la préfecture de Beauvais) n’ont pris aucune décision.

L’association Valois Environnement demande toujours un débat avec les élus d’Ormoy villers, de Péroy les Gombries, les dirigeants des sociétés PICHETA /COSSON et une filiale de COLAS.

Revenons sur les caractéristiques du centre technique d’enfouissement et les risques potentiels sur la santé de la population, de la faune et la pollution de la flore.

En contradiction des directives du grenelle de l’environnement, le projet se situera en bordure d’un site classé natura 2000. La problématique est  semblable à celle de l’installation de la centrale à gaz de Verberie prés d’un secteur préservé avec la modification préalable du plan local d’urbanisme (PLU) effectuée par la municipalité. Ce projet était vivement contesté par les habitants de Verberie.

L’accès des poids lourds transportant les déchets se fera après l’aménagement d’un chemin forestier en véritable voie de circulation large de 6 à 8m nécessitant l’abattage de nombreux arbres.

200 camions parcourront journellement la Départementale D136 déjà passablement encombrée à certains moments de la journée. Ils s’ajouteront à la circulation des véhicules légers et des autobus avec des risques potentiels d’accidents.

De nombreux citadins se promènent dans le bois et apprécient la beauté du site, qui sera à terme défiguré à la suite des transformations imposées par l’installation du centre de stockage de déchets de classe 2. De plus la coulée verte, prévue de longue date, sera également amputée de plusieurs kilomètres.

Dans cette décharge sera entreposée, triées et valorisée une partie des 300 000 tonnes de déchets industriels et de déchets d’activités économiques provenant de la région parisienne (DEA - déchets de la restauration et des magasins d’alimentation).

Suivant le rapport de l’ingénieur civil des mines de Paris, conseiller municipal à Nanteuil le Haudouin, ville proche du Bois du Roi, toutes les précautions sont réunies pour éviter la contamination de la nappe phréatique alimentant plusieurs villes aux alentours.

Cette affirmation est trop optimiste. En effet les lixiviats, malgré la pose d’une géomembrane de protection et la composition des sols soit disant imperméables, ont tendance à s’écouler en dehors de l’excavation (en moyenne 10 litres par jour et par hectare) et cette infime partie pourra polluer irrémédiablement la nappe phréatique. Par ailleurs l’installation d’un système de récupération du biogaz laisse échapper au moins 50% de ce gaz dans l’atmosphère.

Tout est réunit pour détruire la qualité de la vie des habitants d’Ormoy villers sans réel avantage. De plus les dirigeants des entreprises impliquées dans l’affaire, frisant l’inconvenance, et prenant les habitants de la région pour des imbéciles, expliquent que l’implantation d’une décharge à proximité, aura un impact positif sur le marché immobilier (une première !).

Les emplois induits par le centre d’enfouissement technique seront d’un nombre réduit, sans certitude qu’ils soient locaux (8 emplois) et une fraction ridicule des revenus sera perçue par la municipalité d’Ormoy Villers (10% de la totalité) Ces avantages n’en valent pas la chandelle.

Tous les bénéfices de cette installation seront attribués aux dirigeants des sociétés impliquées dans ce projet et les inconvénients aux habitants. L’intérêt privé prime sur l’intérêt général.

 

 

 

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 13:07

012

                                                                          L'entrée du C.E.T.

 

 

SITA France a décidé de redéfinir son organisation régionale et de recentrer sa filiale SITA FD gestionnaire du centre d’enfouissement technique (CET), sur le métier des traitements des déchets industriels dangereux. La société K2O également filiale de Sita FD groupe SUEZ Environnement spécialisée dans le traitement des déchets ménagers, s’est vu confier l’exploitation de l’installation de stockage de déchets de Crépy en Valois. Une demande de changement d’exploitant fut adressée dans ce sens à la préfecture de l’Oise (La DREAL).

 

La zone actuellement en exploitation est soumise aux nouvelles exigences réglementaires d’étanchéité suivant l’arrêté ministériel du 09.09.1997 modifié le 18.07.2007. Elles s’appliquent aux alvéoles dont l’exploitation se poursuit après juin 2009. Des travaux de conformité d’une durée de 6 mois se sont avérés nécessaires. A ce jour les travaux ne sont toujours pas démarrés. La décision a donc été prise de suspendre l’activité commerciale de réception des déchets non dangereux à compter du 30 juin 2009 et de déposer début août 2009 un dossier de modification des conditions d’exploitation en préfecture conformément à l’article R512-33 du code de l’environnement.

Les équipes opérationnelles furent maintenues sur le site jusqu’en septembre 2009 pour réaliser les opérations de nettoyage général, de maintenance et d’entretien des espaces verts. Elles furent ensuite réaffectées temporairement sur d’autres installations du groupe dans l’attente de la reprise de l’exploitation.

 

Le traitement des effluents, biogaz et lixiviats, ainsi que le suivi analytique environnemental, eaux pluviales, eaux souterraines continuent d’être assurés conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 30.01.2008.

 

Actuellement la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) n’a donné aucune réponse à la préfecture concernant la poursuite de l’exploitation du CET de Crépy en Valois. L’effet sera l’arrêt définitif de la production d’électricité utilisant le biogaz.

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 12:48

Etiquette

 

 

-      La perlite : Isolant écologique, fabriqué à partir de roches volcaniques broyés et expansées thermiquement à plus de 1000°C. Lors de son évaporation, l’eau fait gonfler les fines particules de roche qui emmagasinent de l’air. La perlite est un matériau inerte, ininflammable, imputrescible, insensible à la vermine et aux rongeurs et aucunement toxique. Seul isolant pour combles ayant des propriétés inaltérables dans le temps. Il n’existe pas de point faible.

 

La climatisation très en vogue depuis quelques années n’est pas la meilleure façon pour se protéger des grandes chaleurs puisqu’elle participe beaucoup à l’effet de serre (fluide frigorigène) par une consommation importante d’énergie. De plus son utilisation peut avoir des effets sur la santé des personnes.

Mieux vaut tempérer l’atmosphère ambiante avec des auvents, stores, volets ou une végétation saisonnière et maintenir les portes et fenêtres fermées pendant les heures chaudes.

Toutefois les protections intérieures de types stores ou rideaux, même opaques sont inefficaces sur le plan thermique. Le rayonnement solaire qui a traversé le vitrage, se trouve piégé et échauffe l’air entre la vitre et la protection, produisant un effet de serre. Ces protections intérieures servent surtout à lutter contre l’éblouissement. Seules les protections extérieures (volets par exemple) sont efficaces contre les rayonnements solaires.

 

Quelle énergie pour chauffer son habitation ?

-      Le bois, la plus ancienne des sources d’énergie, renouvelable est disponible de façon quasi-illimitée. Le bois en brûlant n’émet aucun gaz à effet de serre puisqu’il libère dans l’air le dioxyde de carbone qu’il a absorbé durant sa croissance.

Les qualités économiques et écologiques du bois permettent un retour en force de ce mode de chauffage. Les techniques de chauffage ont beaucoup évoluées et des produits dérivés comme les granulés ou les plaquettes de bois ont fait leur apparition pour alimenter des systèmes très performants.

Toutefois il ne faut pas se trouver trop éloigné d’une filière d’approvisionnement en bois pour ne pas perdre les avantages économiques du chauffage au bois.

 

A suivre

Tadeusz LEWANDOWSKI

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