Détritus déposés dans le bois des justices et en bas, à gauche et à droite, le chemin agricole
Au printemps et cet été, il était agréable de se promener dans le bois des Brayes et le bois des justices. Cet arc de verdure s’étend de la rue de Lévignen à la départementale 136 (en direction d’Ormoy Villers). Les habitants des quartiers sud de Crépy en Valois sont conscients de la fragilité de ce site et demandent qu’il soit protégé.
Malheureusement des dangers guettent ces petites zones naturelles souvent agressées et parfois d’une façon insidieuse. Par exemple, le bois des justices est actuellement exposé aux dépôts sauvages de détritus de toutes sortes. Des promeneurs ont remarqué que des objets (bouteilles, boites de conserves, différentes ferrailles etc..) jonchaient de plus en plus les bords des chemins forestiers.
Il serait dommage que ce lieu boisé devienne un dépotoir et ne soit plus un espace de verdure fréquenté par les citadins aimant la nature.
Des véhicules empruntent souvent un chemin agricole, coincé entre la rue Racine et la départementale 136 et qui longe par la suite le bois des justices. Ces automobilistes ont la possibilité de pénétrer à l’intérieur du bois pour y déposer tranquillement des ordures et pourquoi pas, effectuer des coupes sauvages.
Il existe plusieurs solutions pour empêcher ce phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui :
- Soit placer des pierres à l’entrée du chemin agricole mais un représentant de la municipalité a répondu à cette question posée lors de la dernière réunion du conseil de quartier n°4 et déclaré que cette voie permettait l’accès des cultivateurs à leurs champs. Il est à noter que ces champs appartiennent plutôt à des habitants de Rouville ;
- Soit installer une barrière avec un cadenas dont la clé serait donnée aux personnes ayant nécessité d’emprunter ce chemin agricole. Cela a déjà été réalisé chemin du bois des Brayes.
Il est certain que ce ne sera pas suffisant et qu’une intervention sera nécessaire pour un nettoyage annuel des bois et également réfléchir, si cela est possible, pour instaurer une surveillance épisodique des lieux.
Mettre en place une journée environnement comme le suggérait le président du conseil de quartier, c’est bien mais trouver un moyen pour empêcher le dépôt des ordures c’est encore mieux.