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4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 13:25

1)VOUS TROUVEREZ CI-DESSOUS (et ci-joint) UN ARTICLE INTERESSANT DE QUECHOISIR SUR LES PNR - Derrière le label, quel engagement ?

2)LE 3 SEPTEMBRE, L’AP3F SERA PRESENTE AU COTE DU COLLECTIF DES BENEVOLES « ENSEMBLE SAUVONS LA FORET DE CHANTILLY » AU FORUM DES ASSOCIATIONS salle Decrombecque de 10 à 16 heures à CHANTILLY.

NOUS PARTAGERONS AUSSI LE STAND AVEC L’APTF (association pour la sauvegarde des Poteaux des Trois Forêts de Chantilly-Ermenonville et Halatte).

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Parcs naturels régionaux Derrière le label, quel engagement ? Que Choisir Publié le : 23/06/2022 

Si on connaît la fonction de protection des parcs nationaux, on sait moins à quoi servent les parcs naturels régionaux. À favoriser le tourisme ou le développement durable ? Enquête. 

« Ah ça oui, quand tu vis dans un parc naturel régional (PNR), tu le sais, avec tous les panneaux qui le signalent au bord des routes ! », a réagi un collègue de Que Choisir, qui habite au cœur du Vexin français, lorsque le sujet a été évoqué. Mais encore ? « À part les nombreuses réunions dont on entend parler, je ne vois pas ce qui différencie cette zone du reste du département », a-t-il ajouté. Ça commençait mal. « Un PNR, ce ne sont pas des actions spectaculaires, confirme Loïc Bidault, ancien directeur du parc Loire-Anjou-Touraine et désormais vice-­président du Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui tisse de la confiance et du lien sur le territoire. Le parc part des activités humaines pour y intégrer des enjeux écologiques. N’ayant pas de pouvoir réglementaire, il s’appuie sur un engagement partagé entre les communes adhérentes, inclut l’environnement dans toutes ses décisions, avance sur la durée. Si les PNR reposent tous sur un socle commun [celui du Code de l’environnement], le curseur diffère d’un endroit à l’autre, selon les priorités locales. » Et Loïc Bidault de rappeler qu’ils ont une mission d’expérimentation en égrenant quelques-unes de leurs réussites : « Les atlas communaux de biodiversité, une création du PNR de Lorraine datant déjà de plus de 20 ans, la Maison du parc de Loire-Anjou-Touraine inaugurée en 2008, pionnière de la construction basse consommation destinée à faire école, le concours des prairies fleuries, une initiative qu’on doit au parc des Vosges du Nord. »

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1.Multiples expérimentations

Après avoir fait le pari d’une alimentation locale de qualité dès les années 1990, le parc du Luberon a été l’un des premiers territoires labellisés « projet alimentaire territorial ». Autre fait d’armes, nombre de territoires à énergie positive (Tepos) – qui cumulent développement local des énergies renouvelables et réduction des consommations d’énergie – se situent au sein de parcs naturels régionaux. De même, globalement, l’agriculture biologique y est plus présente qu’ailleurs. Encore qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, là où les PNR en font le plus, la dynamique concerne en réalité toute la région, le bio y occupant plus de 30 % de la surface agricole totale.

À l’inverse, dans les Hauts-de-France, où il n’en représente qu’une part infime (2,5 % de la surface agricole totale), il faut toute la détermination d’un parc pour changer les pratiques. C’est le défi qu’a relevé celui de l’Avesnois. « Depuis la fin des années 2000, nous sommes engagés dans la préservation de notre bocage, de ses prairies et de ses haies, c’est essentiel pour la biodiversité et le stockage de carbone dans les sols, explique Caroline Rozalen, chargée de mission agriculture durable du PNR. Surtout, 75 % de nos communes sont implantées sur des aires d’alimentation de captages d’eau potable. Développer l’agriculture bio afin de préserver la ressource aquatique était une priorité. » Au lancement du projet, seulement 1,5 % de la surface agricole du PNR y était dédiée. En 2020, dernier chiffre connu, on atteignait 10 %. « Avec 170 exploitations en bio ou en conversion, contre 32 à l’origine, nous sommes le premier territoire bio des Hauts-de-France, complète Caroline Rozalen. Notre bocage faisant surtout de l’élevage laitier et bovin viande, le parc a aidé les agriculteurs à passer en bio et mobilisé des opérateurs économiques afin de leur trouver des débouchés. Il s’est appuyé sur les fermes pionnières pour en accompagner d’autres, a proposé du soutien technique et des formations, organisé des opérations portes ouvertes durant le Mois de la bio. Avec l’appui financier de l’Agence de l’eau, nous menons plus de 30 actions par an dans ce domaine. » Gérer les sites naturels protégés, voire les étendre ou créer de nouvelles réserves naturelles, c’est également le job des parcs. Là encore, s’ils s’y emploient plus ou moins, leurs territoires en comptent beaucoup plus qu’ailleurs.

Grâce à la loi d’Ornano de 1979 qui interdit la publicité sur leur périmètre, la lutte contre l’affichage publicitaire figure aussi dans leur ADN. Xavier Métay, coordinateur de France nature environnement (FNE) Pays de la Loire, le reconnaît : « Le PNR de Brière et celui du Marais poitevin se sont battus pour le réduire. Le résultat se voit dans le paysage, il n’est plus défiguré par la pub. » Mais il arrive que l’affichage soit toléré, surtout à proximité des villes. C’est que dans un PNR où s’associent communes, département et région, tout est affaire de souplesse, d’interprétations à la mode locale, de nuances. Le syndicat mixte, l’instance de gestion du parc, se compose d’élus représentant toutes les parties prenantes. Chacune ayant ses intérêts et ses priorités, le maintien de la cohésion se fait parfois aux dépens des ambitions des unes et des autres. Mais une vraie dynamique territoriale peut aussi se mettre en place pour les fédérer dans un même élan.

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2.Mettre tout le monde d’accord

Tout dépend également de la charte. Cette feuille de route détermine les objectifs à partir du socle commun imposé par le Code de l’environnement. Chaque territoire privilégie ses propres champs d’action et fixe un axe prioritaire. La charte devant mettre toutes les collectivités impliquées d’accord, l’élaborer prend du temps. Une fois que c’est fait, elle passe devant le Conseil national de la protection de la nature (CNPN). « On examine surtout les mesures concernant l’urbanisme, l’énergie, les paysages et la publicité, ainsi que les engagements sur la biodiversité, déclare Loïc Bidault, qui a été membre de la commission traitant des PNR pendant 12 ans. Le but étant de rendre le développement du territoire compatible avec les enjeux environnementaux, on vérifie qu’il s’implique dans toutes ses composantes, c’est indispensable pour progresser. Cependant, comme le niveau des exigences du CNPN s’est durci, certaines villes renoncent à intégrer le parc ou en sortent au moment de la révision de la charte, d’où sa forme parfois en dentelle, voire avec des trous. » Ainsi, une dizaine de communes ont refusé d’intégrer le PNR du Ballon des Vosges. « Lors de la création du parc, le débat sur la circulation des engins motorisés dans les espaces naturels a été vif, se souvient Olivier Claude, son directeur. La crainte de nouvelles obligations a pu conduire à rester en dehors. En réalité, le parc fait de la sensibilisation, il accompagne les communes, qui sont nombreuses à avoir pris des arrêtés d’interdiction d’y rouler. »

Adopter une charte volontariste, c’est bien, encore faut-il la mettre en œuvre, et tout repose sur la volonté des élus. Le parc peut aussi bien tenir de la coquille vide qu’influer fortement sur le développement de son territoire. « Les PNR, ça équivaut toujours à beaucoup de communication, mais pas forcément à de la protection de l’environnement, analyse Maxime Paquin, chargé de mission biodiversité de FNE. Certains possèdent des aires protégées fortes, d’autres n’ont fait que saisir des opportunités avec l’établissement de zones Natura 2000 [programme européen de préservation de la faune et de la flore]. Il y en a beaucoup dans les parcs, mais à part une étude évaluant les incidences d’un gros projet sur les espèces et les habitats, Natura 2000 n’impose rien. On peut, par exemple, y pratiquer une agriculture intensive, y faire passer une autoroute, y poursuivre l’urbanisation. Le site ne s’investit dans les enjeux de biodiversité que si le PNR le souhaite. » Les pesticides y sont même autorisés comme ailleurs. Il a fallu que FNE saisisse le Conseil d’État afin qu’un changement se profile. En novembre 2021, la plus haute juridiction administrative lui a donné raison, accordant six mois à l’exécutif pour réduire drastiquement, voire prohiber l’usage de produits phytosanitaires dans ces espaces, conformément au Code rural et de la pêche maritime. Aucun gouvernement n’avait jusqu’alors jugé nécessaire de le respecter !

De plus, à peine 14,6 % de la surface agricole des zones Natura 2000 bénéficient de mesures agroenvironnementales, selon un récent rapport conjoint de l’Office français de la biodiversité et du Museum national d’histoire naturelle. Et leur financement porte sur le maintien des prairies permanentes et des haies, quasiment jamais sur la transition du conventionnel vers une agriculture durable. Si les PNR s’investissent plus qu’ailleurs dans ces directives en encourageant la rotation des cultures ou la conservation de haies, voire leur plantation, face à la politique agricole commune qui rémunère avant tout la production intensive, la lutte s’avère inégale.

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3.Empilement des dispositifs de protection

Le label parc naturel régional est un atout touristique.

Du reste, si la Fédération des PNR de France pilote la marque Valeurs parc naturel régional pour promouvoir les produits alimentaires locaux, son cahier des charges ne brille pas par ses critères en matière d’environnement face à celui des parcs nationaux, Esprit parc national (lire l’encadré). « Il s’agit d’un outil d’animation destiné à faire progresser les agriculteurs, précise France Drugmant, chargée de mission agriculture et alimentation à la fédération. Son référentiel a évolué en 2021. Il prend mieux en compte le bien-être animal et les enjeux environnementaux. On sensibilise, on incite au changement, on construit un socle commun d’exigences pour des territoires très différents les uns des autres. Chacun peut l’adapter et aller au-delà. On élabore un référentiel parc par parc. »

Il est vrai que les premiers PNR sont nés dans les années 1960, à l’époque du gaullisme. Pouvait être classé comme tel un site « lorsqu’il présent[ait] un intérêt particulier par la qualité de son patrimoine naturel et culturel, pour la détente, le repos des hommes et le tourisme, et qu’il import[ait] de le protéger et de l’organiser ». Le but ? Créer des structures peu contraignantes dans les zones rurales aux patrimoines naturels remarquables, bien plus acceptables que les parcs nationaux, infiniment trop protecteurs aux yeux des élus locaux et de leurs administrés. Le Code de l’environnement a, depuis, défini leurs missions : ils contribuent à la protection de l’environnement, à l’aménagement, au développement économique et social du territoire, ainsi qu’à l’information du public. Enfin, ils innovent et expérimentent.

On ne peut pas dire que le terme « naturel » soit au cœur du projet. « Les PNR se sont créés en contre-modèle des parcs nationaux, et paradoxalement, le qualificatif “naturel” leur a été associé, alors qu’il ne figure pas dans l’appellation “parc national”, souligne Lionel Laslaz, enseignant-chercheur en géographie et en aménagement à l’université Savoie Mont Blanc. Ce mot prête à confusion, le degré de naturalité étant censé être supérieur dans les parcs nationaux. Ce qui sème aussi le trouble, c’est l’empilement des dispositifs de protection dans un même secteur : il y a les réserves naturelles, les zones Natura 2000, les sites classés, les espaces boisés classés, les espaces naturels sensibles, etc. Le parc naturel régional de Camargue en accumule, par exemple, 17 ; c’est peu lisible pour le grand public. Et cela n’empêche pas les cultures intensives d’occuper un quart de sa superficie. »

Les PNR semblent parfois impuissants à faire évoluer les pratiques. À l’instar du parc du Morvan. Au centre du territoire, 82 % de la surface d’une commune peut être boisée et, pour certaines, avec 85 % de résineux. On parle là-bas de « douglasaies », tant la monoculture intensive de douglas s’y est répandue, trouant les collines en raison de coupes rases sur de vastes étendues ; soit une industrie du bois incompatible avec l’environnement, cause majeure de perte de biodiversité et de banalisation des paysages. « Depuis la création du parc, nous sommes face à cet enrésinement intensif qui détruit la forêt naturelle de feuillus pour la remplacer par des douglas plantés en ligne, reconnaît Sylvain Mathieu, son président. La population nous reproche de ne pas la protéger, mais elle est privée à 85 %. Nous n’avons ni moyens d’action ni pouvoir réglementaire. L’outil parc n’est pas adapté pour la préserver, il faudrait un changement de réglementation sur les coupes à blanc. Nous avons engagé une procédure devant le Conseil d’État à ce sujet. »

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4.Pesticides à gogo

De son côté, le récent PNR du Médoc est situé en plein cœur de huit appellations prestigieuses de vins de Bordeaux, entre Médoc, Haut-Médoc, Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Listrac-­Médoc, Moulis-en-Médoc et Margaux, que complètent des centaines de petites exploitations moins réputées. Pourtant, la charte du site se garde bien d’aborder la question des traitements en viticulture conventionnelle, bien qu’ils soient incompatibles avec la protection de l’environnement, de la ressource en eau et de la fertilité des sols. S’attaquer à l’emploi massif des pesticides semble tabou. Bref, le parc zappe un enjeu majeur. « Il est vrai que les pratiques viticoles n’apparaissent pas comme une priorité dans notre charte, concède Aurélie Hocheux, directrice du PNR. Nous sommes dans le partage des acquis, nous accompagnons la création de haies, l’enherbement des inter-rangs et les moutons dans les vignes. Nous faisons entrer les exploitations dans une dynamique de changement. » Mais lorsque l’on sillonne les routes du Médoc, cette dernière n’est pas flagrante, excepté dans les châteaux convertis en bio.

À regarder la carte des parcs naturels régionaux, beaucoup sont nés autour de sites emblématiques qui auraient pu vivre du tourisme sans eux, qu’on pense au Vercors, à la Camargue, au Luberon, au Marais poitevin, au mont Ventoux, au golfe du Morbihan, aux volcans d’Auvergne, à la Corse ou à bien d’autres encore. L’apport des PNR consiste à valoriser l’ensemble de leur territoire, à en être un outil d’aménagement et à lui apporter du cash grâce aux financements de la région, du département, de l’État et de l’Europe sur des projets précis. Il leur reste à faire honneur à leur nom en se distinguant par une agriculture durable sans intrants chimiques ni élevages industriels, par une préservation de la ressource aquatique et par une protection exemplaire de la biodiversité.

Histoire de marques • Une valorisation plus ou moins forte

Esprit parc national Cette marque valorise les services offerts sur le territoire des parcs et toute une gamme de produits alimentaires issus d’exploitations travaillant dans le respect de la biodiversité, sans pesticides, et pour l’élevage, avec des animaux qui pâturent. Seuls les vins doivent être certifiés bio, mais les intrants sont interdits au cœur des parcs nationaux et les cahiers des charges, exigeants.

Valeurs parc naturel régional exige, de son côté, une durée minimale de pâturage et un parcours extérieur pour les volailles et les porcs. La marque interdit les désherbants chimiques en viticulture, impose une démarche de réduction de l’usage des produits phytosanitaires. Cependant, seuls les pesticides cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction avérés sont prohibés par le cahier des charges.

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5.Marais poitevin • Un label perdu puis retrouvé

C’est un fait unique en France. Le parc naturel régional (PNR) du Marais poitevin, créé en 1979, a perdu son label en 1996. Motif du retrait : l’assèchement et le labourage de plus de 50 % de ses prairies naturelles humides afin de faire place à une agriculture intensive, alors qu’elles sont le socle de sa biodiversité. Trois ans après, la Cour de justice européenne a d’ailleurs condamné la France pour insuffisance de protection de cette « zone de très haute valeur ornithologique » et diminution de ses espaces humides très préjudiciable à certaines populations d’oiseaux. Menacé de lourdes astreintes financières en l’absence de mesures correctives, l’exécutif reprend alors la main et établit un plan de sauvetage du marais. Il faut stopper l’hémorragie de prairies humides et afficher un objectif de reconquête. Localement, un projet de PNR ressurgit, en évitant ce sujet sensible. Le gouvernement temporise, le temps de confier l’enjeu crucial de la gestion de l’eau et de la biodiversité à un établissement public d’État, qui s’installe en 2011.

Tel un phénix…

Le PNR du Marais poitevin renaît quelques années plus tard, en 2014, après des tentatives infructueuses. « Le territoire est trop complexe et trop conflictuel pour le laisser aux soins des seules collectivités locales, assène Yves Le Quellec, président de France nature environnement Vendée et grand connaisseur de cette zone. Aujourd’hui, l’établissement public d’État y joue un rôle essentiel à l’échelle du marais et de son bassin versant. Il a mis tous les acteurs autour de la table et tente d’harmoniser au mieux les intérêts environnementaux et agricoles. » La tâche est rude, le marais étant le réceptacle des eaux de son immense bassin versant, qui s’est couvert de cultures irriguées aux dépens de l’alimentation hydrique du marais. Devenu l’organisme unique de la gestion collective des prélèvements destinés à l’irrigation, l’établissement répartit annuellement le volume global entre tous les irrigants. L’objectif ? Le réduire, surtout au printemps et en été, en privilégiant le remplissage de réserves en hiver. « Si on peut stocker en période de hautes eaux sans impacter le fonctionnement des nappes et diminuer les prélèvements pour ne plus surexploiter la ressource, c’est bon pour le marais, approuve Yves Le Quellec. Il reste à faire évoluer le type d’agriculture en vigueur sur le bassin versant. »

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Le PNR du marais poitevin

Le PNR du marais poitevin

6.Quand un village se retire

Limitrophe de Senlis, au cœur du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, Chamant s’est retiré au moment du renouvellement de la charte. Le maire, Philippe Charrier, évoque deux sujets de discorde. « Le premier, c’est le projet d’implantation d’une aire de grand passage pour les gens du voyage à Senlis, en lisière de notre forêt, sur une zone que le parc avait classée “d’intérêt et de sensibilité paysagère”. J’ai demandé sa protection. Or, le PNR a laissé faire. » Le second motif ? Le site logistique d’Amazon à Senlis. « Il impactait fortement notre village sur le plan visuel, poursuit l’élu. J’ai réclamé une modification des plans des bâtiments […], sans résultat. » La charte du parc est opposable aux documents d’urbanisme, pas aux permis de construire. Quant à l’aire de grand passage, « nous avons [cherché] d’autres lieux. Le bureau a refusé d’attaquer la décision au tribunal administratif », justifie Sylvie Capron, directrice du PNR.

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Conclusion de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

On compte aujourd’hui 58 Parcs Naturels Régionaux ce qui est beaucoup mais contrairement aux parc nationaux et réserves naturelles, le PNR n’a pas de pouvoir réglementaire donc tous les acteurs locaux doivent se mettre d’accord bien souvent sur le plus petit dénominateur commun avec le moins de contraintes possible. Beaucoup reste à faire pour une préservation des écosystèmes, des paysages, de la biodiversité de l’habitat comparable à celle des parcs nationaux.

Le PNR ne met pas à l’abri de l’agriculture intensive ni de l’emploi massif d’engrais chimiques et de pesticides.

Toutefois certains PNR mettent l’accent sur une agriculture durable et essayent avec les acteurs locaux de mettre en place une politique de préservation des espaces naturels, de la biodiversité, de l’habitat, de promouvoir les énergies renouvelables.

 

 

Carte du nouveau périmètre du PNR Oise pays de France

Carte du nouveau périmètre du PNR Oise pays de France

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