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22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 12:06

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1.Les méthaniseurs dans le pays de Valois

Dans le Pays de Valois, pas moins de douze projets d’installation de méthaniseurs sont à l'étude. Quatre le sont dans un rayon de 10 km.

Deux projets privés, portés par plusieurs agriculteurs locaux, pour des investissements de 4 et 9 000 000.00 € sont prévus sur la commune de Lévignen  à proximité du centre BUTAGAZ de Crépy en Valois, site classé SEVESO 2.

Un projet de méthaniseur déjà en construction est situé sur la commune de Feigneux.

Cette prolifération de méthaniseurs  dans le pays de Valois et dans le département de l’Oise devient inquiétante. Se profile le même phénomène que celui des éoliennes, sans aucun discernement sur les inconvénients que pourraient subir les proches habitations et plus grave encore de dévoyer la fonction première de l’agriculture qui est de nourrir les habitants de notre pays.

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2.Atteindre la neutralité carbone

Cet engouement rapide pour ce genre d’installation n’aidera pas à lutter contre les émissions de carbone de l’agriculture et de la forêt pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, un objectif fixé en France par une loi.

Une partie importante du carbone émis provient de l’agriculture, la biomasse, de l’élevage, de la forêt : Le méthane et l’azote rejetés par les trois premiers et le gaz carbonique libéré par la déforestation ou l’érosion des sols.

Cette déforestation est déjà prévue dans le bois du roi et donc le pays de Valois pour faire place à une carrière de sable et à une décharge à ciel ouvert.

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La politique d’incitation en France pour la biomasse a un effet pervers avec les conséquences de développement anarchique de méthaniseurs, l’incitation à une surexploitation du milieu naturel et la recherche de bois-énergie.

Un autre problème risque de surgir : Celui de la culture de produits spécifiques pour l’alimentation des méthaniseurs et non pour l’alimentation de la population.

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3.La stratégie nationale bas carbone révèle l’absence de politique claire du carbone vivant.

Il faudrait une mise en œuvre de contrats de transition agroécologique  et alimentaire pour gérer différemment les sols et les forêts.

Dans le cadre de la PAC rénumérer les services rendus par des pratiques écologiques durables dans l’agriculture serait une bonne solution (diminution des engrais minéraux, entretien des haies, le maintien de prairies ou du couvert végétal entre 2 cultures etc…).

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La forêt, espace sensible comme le bois du roi, biocorridor dans le pays de Valois, doit être gérée durablement sur le long terme et non dans une optique financière de court terme.

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4.Conclusion

Pour résumer, en France, comme dans le pays de Valois, il ne faut pas recommencer la même folie que l’installation désordonnée d’éoliennes, décrédibilisant cette énergie renouvelable ;

Une réflexion est nécessaire pour empêcher certains de pervertir la fonction principale de l’agriculture qui est de nourrir l’être humain.

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Sur le papier seulement, construire un nombre exponentiel de méthaniseurs en France pour obtenir de « l’énergie propre », serait une idée séduisante mais irréalisable.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

Le méthaniseur en construction à Feigneux dans le pays de Valois
Le méthaniseur en construction à Feigneux dans le pays de Valois
Le méthaniseur en construction à Feigneux dans le pays de Valois
Le méthaniseur en construction à Feigneux dans le pays de Valois
Le méthaniseur en construction à Feigneux dans le pays de Valois

Le méthaniseur en construction à Feigneux dans le pays de Valois

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18 juin 2020 4 18 /06 /juin /2020 09:24

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1.Pourquoi un nouveau SCOT pour le Pays de Valois
Le consortium d’entreprises et EACM, bureau d’études, déboutées de leur première tentative de s’approprier du bois du roi, ont lancé un lobbying agressif vers les responsables de la communauté de communes du pays de Valois pour leur vanter les mérites de l’installation d’une carrière de sable et d’une décharge dans le bois du roi et les pousser à modifier l’ancien SCOT de 2011 à leur avantage.
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Après maintes réunions, slides et avec comme toujours deux arguments massues concernant la création d’emplois et la perception de royalties, Ils déroulèrent le tapis rouge.
Nous avons également remarqué qu’au fur et à mesure qu’ils se heurtaient à d’innombrables obstacles, le nombre d’emplois créés était multiplié par 10 par une simple baguette magique. Nous savons par expérience en comparant l’ISDND de Crépy en Valois, que le nombre d’emploi est réduit (6 personnes au maximum et certains transférés d’autres sites).
De plus avec un certain cynisme, ils proposèrent une coopération entre la voie verte et le dépotoir pour que les touristes puissent venir admirer ce magnifique panorama fait de mauvaises odeurs, de fumées et de bruits.
Une cohabitation entre la voie verte et une décharge est totalement incongrue.
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Mais beaucoup de conseillers communautaires, furent conquis par les promesses et, le processus de révision du SCOT se mis en branle.
 

Le bois du roi au pays de Valois

Le bois du roi au pays de Valois

2.Le projet de révision du SCOT 
Le projet de révision du SCOT a été voté par les élus communautaires avant le lancement de l’enquête publique.
Après les différents thèmes couramment usités, concernant la biodiversité et la protection de l’environnement, le chapitre 3.1.3 du document d’orientations et d’objectifs (DOO), intitulé : Valoriser durablement les ressources du sous-sol.
Page 46 du DOO de 2018, « les réservoirs de biodiversité sont strictement protégés mais par exception pourront supportés les impacts limités d’une exploitation des ressources du sous-sol. 
Le risque est que l’exception devienne la règle.
Ou supprimés par rapport au SCOT de 2011 :
-    « Le massif du bois du roi support d’une continuité écologique majeure du territoire du pays de Valois instaurait une coupure d’urbanisation à préserver entre les communes d’Ormoy Villers et de Péroy les Gombries » ;
-     « Les espaces naturels remarquables dont la conservation biologique est impérative, doivent être protégés suivant les réglementations en vigueur » (NATURA 2000, ZPS, ZNIEFF).
    Ces paragraphes qui rendaient impossible une installation  industrielle dans le bois du roi, n’existent plus dans le nouveau SCOT, ce qui constitue une régression par rapport au SCOT de 2011. Les impacts limités sur l’environnement ne sont qu’un vœu pieux.
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Ces objectifs d’exploitation du sous-sol ou certains oublis nous inquiètent le plus car ils laissent une porte ouverte aux agissements et à la convoitise des sociétés PICHETA, COSSON et EACM sur le bois du Roi, alléchées par une manne financière.
Ces entreprises essayent de contourner les décisions du CAA de DOUAI et du Conseil d’Etat par le biais du SCOT et cela, ce qui est grave, malgré la jurisprudence établie par la haute justice administrative.
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Les mesures de compensation ne seront pas à la hauteur des dégâts causés par des décennies d’exploitation d’une carrière de sable et d’une décharge sur la faune et la flore du bois du roi. Par ailleurs il est préférable de protéger que de détruire pour proposer par la suite et bien souvent une réhabilitation de mauvaise qualité ou même pire : rien.
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3.L’enquête publique
Le commissaire enquêteur comme les 2 précédents montra très rapidement sa préférence pour le projet industriel polluant. L’impression est qu’ils sont tous sortis du même moule avec aucune préoccupation sur l’avenir de l’environnement quelles que soient les conséquences désastreuses sur le cadre de vie des habitants de notre région.
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4. la contestation devant la justice administrative
Après l’avis favorable du commissaire enquêteur en décembre 2017,
le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) a été approuvé le mercredi 07 mars 2018 dans les locaux de la CCPV par 40% des conseillers communautaires présents lors de la 2ème séance plénière malgré :
- l'avis défavorable de la CDPENAF, (2 pages) ;
- l'avis défavorable du DDT, (2 pages) ;
- l'étude de la DDT, en annexe, (10 pages) étude très sévère sur la régression des protections des biocorridors et réservoirs de biodiversité.
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Notre association trouve incompréhensible l’attitude de certains élus de la communauté de communes du pays de Valois qui proclament leur opposition à la création d’une carrière d’extraction de sable et d’une décharge dans le bois du roi (Plusieurs motions ont été votées, soit plus de la moitié de la population du pays de Valois) et qui approuvent le SCoT, document favorisant l’installation de ce site industriel polluant. 
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4 associations, le ROSO, la SAFHEC, Valois environnement et la nôtre ont décidé de contester le SCOT devant le tribunal administratif d’Amiens pour les motifs suivants :    
-    Défaut de quorum lors de la délibération du Conseil Communautaire ;
-    L’absence de prise en compte des sites Natura 2000 et d’autres zones protégées à proximité et l’évaluation des incidences ;
-    L’utilisation économe des espaces naturels n’est pas mentionnée. Le SCoT prévoit de plus que doubler le rythme de consommation foncière ;
-    La protection, la conservation et la restauration du patrimoine culturel ainsi que la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de l'eau et des ressources naturelles posent question ;
-    La protection des sites, des milieux et paysages naturels n’est pas assurée ;
-    Sur l’incompatibilité du SCOT avec le SDAGE ;
-    Sur le non-respect du principe de non régression.
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Il convient très certainement de rappeler à la Communauté de communes du Pays de Valois qu’en 1990, de nombreuses personnalités scientifiques du Museum National d’Histoire Naturelle se sont élevées contre l’exploitation de cette carrière et l’exploitation d’une décharge dans la forêt du Bois du Roi qui était déjà d’actualité à l’époque.
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5.Le jugement du tribunal administratif d’Amiens
L’avocat représentant les 4 associations nous a informé que la requête contestant le schéma de cohérence territoriale du pays de Valois a été rejetée par le Tribunal Administratif d’Amiens le 04 février 2020.
Nous rappelons que le SCOT n’a été révisé prématurément que pour permettre l’installation d’un site industriel polluant à finalité financière au centre du bois du Roi (Une carrière d’exploitation du sable et une décharge).
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Au vu des conclusions du rapporteur passant sous silence les enjeux du SCOT, considérant donc que le bois du Roi n’est pas en danger malgré les projets d’aménagement industriels et suggérant le rejet du recours dirigé contre le SCOT du pays de Valois, les membres du bureau directeur de notre association se doutaient que le jugement du Tribunal Administratif d’Amiens serait défavorable. 
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Bien que le Conseil Constitutionnel ait consacré la protection de l’environnement, comme patrimoine commun de l’espèce humaine dans une décision du 31 janvier 2020, le Tribunal Administratif d’Amiens continue à prendre des positions contraires de celles des plus grandes juridictions françaises, niant ainsi la réalité du réchauffement planétaire et la dégradation de l’environnement et cela malgré les nombreux signaux annonciateurs et les dangers qui attendent les futures générations.
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Certains magistrats du Tribunal Administratif d’Amiens, comme  beaucoup de commissaires enquêteurs de Picardie, fonctionnent toujours avec un logiciel du 20ème siècle basé uniquement sur le PIB.
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6. En appel de nouveau devant la Cour Administrative d’Appel de DOUAI.
Nous espérons que la délocalisation de ce dossier, l’éloignement des lobbies et le mémoire de l’avocat très bien argumenté sur les enjeux de la préservation d’un patrimoine naturel, nous donneront raison comme la 1ère fois en appel.
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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Le projet du centre d'enfouissement technique des déchets (CET)  au milieu du bois du roi dans le pays de Valois

Le projet du centre d'enfouissement technique des déchets (CET) au milieu du bois du roi dans le pays de Valois

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15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 16:33

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1.Le Plan Local d’Urbanisme de Péroy Les Gombries

Le projet d’installation d’une carrière d’extraction de sable et d’une décharge à l’intérieur du bois du roi, zone boisée protégée prend corps dés 2006 et les promoteurs sont les sociétés spécialisées PICHETA, COSSON et une filiale de COLAS, assistées par un cabinet d’études (EACM), présentent le projet en mairie de Péroy les Gombries en 2008 devant la majorité des conseillers municipaux complètement acquis.

Le but de cette installation industrielle est de prélever du sable, très riche en silice en creusant un énorme trou qui sera remblayé par la suite par des déchets dont 25% provenant d’Ile de France mais le pourcentage pourrait être modifié par décision préfectorale. Ces 300.000 tonnes de déchets seraient stockées pendant 30 ans au-dessus d’une nappe phréatique alimentant plusieurs villes et villages du pays de Valois. Les habitants proches subiraient de nombreuses nuisances (bruits, fumées, mauvaises odeurs etc…).

En date du 15 juin 2009, la commune de Péroy les Gombries a décidé de prescrire l’élaboration d’un plan local d’urbanisme aux fins de :

  • Définir les secteurs d’extension de l’urbanisation pour permettre un développement maîtrisé dans le cadre de l’aménagement durable ;
  • Recaler les limites des zones urbaines en fonction de la situation existante, et adapter le règlement aux nouveaux textes législatifs et règlementaires ;
  • Autoriser la création d’une carrière préalablement à l’activité du centre d’enfouissement technique de déchets.

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Le projet de PLU fut donc arrêté à la date du 10 janvier 2011.

Une enquête publique s’ensuivit du 11 juin 2011 au 11 juillet 2011 à laquelle notre association participa et dirigée par un commissaire enquêteur totalement acquis dès le début au projet d’installation d’une entreprise polluante dans un site boisé protégé. Ce commissaire enquêteur essaya mais vainement de cantonner l’enquête au strict minimum.

A la suite d’un avis favorable du commissaire enquêteur, la commune de Péroy les Gombries a approuvé les dispositions de son plan local d’urbanisme par délibération en date du 16 janvier 2012.

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2.Contestation du PLU de Péroy les Gombries en 2012

Outre la contestation de la population proche de la décharge et de certains élus, 4 associations prirent la décision d’intenter une action devant le tribunal administratif d’Amiend contre la délibération du conseil municipal :

  • Association Picardie Nature ;
  • ROSO ;
  • SAFHEC ;
  • Valois environnement.

Avec les arguments suivants les plus importants :

  • Sur l’Illégalité de la délibération du conseil municipal de la commune de Péroy les Gombries du 16 janvier 2012 et du PLU prescrit dans le but d’autoriser la création d’une carrière d’extraction de silice et de l’ouverture d’un centre d’enfouissement technique de déchets dans le bois du roi ;
  • Sur les irrégularités de la procédure d’approbation, du PLU ;
  • Sur la partialité du commissaire enquêteur ;
  • Sur l’insuffisance de consultation et de la concertation avec les personnes publiques intéressées ;
  • Sur l’erreur d’appréciation tenant à l’insuffisance de l’étude environnementale, des documents graphiques et l’absence de mention des continuités écologiques ;
  • Sur le caractère insuffisant et incomplet du rapport de présentation eu égard aux incidences environnementales susceptibles d’affecter de manière significative un site Natura 2000 ;
  • Sur l’erreur manifeste d’appréciation tenant à l’absence de besoin d’installation supplémentaire de traitement de déchets dans le pays de Valois.

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3.La décision du Tribunal Administratif d’Amiens

Deux procédures ont été jugées le même jour, le 25 novembre 2014 :

  • La délibération du conseil municipal ;
  • La plus importante, l’annulation du PLU de Péroy les Gombries.

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Si le tribunal nous a donné raison pour la délibération du conseil municipal, en revanche le juge nous a débouté pour l’annulation du PLU malgré les réquisitions du rapporteur publique qui demandait l’annulation du PLU s’appuyant sur un élément, à notre sens, pas des plus importants (classement du site en zone NC) compte tenu de tout le reste.

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Contre toute attente le juge n’a donc pas suivi le rapporteur public estimant qu’une fois l’exploitation du site achevée, la remise en état naturel du site est prévue !!! Il fait donc abstraction des nuisances, des risques de pollution ...

Surtout que les remises en état sont souvent défaut ou mal réalisées

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Aussitôt les 4 associations décidèrent de faire appel du jugement du TA d’Amiens devant la Cour Administrative d’appel de Douai et demandent que le PLU de Péroy les Gombries soit annulé.

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4. Le Plan Local d’Urbanisme d’Ormoy-Villers

Un autre front s’ouvrit fin 2012, le conglomérat d’entreprises intitulé maintenant « bois du roi paysagé », une escroquerie sémantique, lança une opération de séduction en direction de la mairie d’Ormoy-Villers avec un objectif très clair : L’ouverture de larges voies d’accès à travers le territoire de la commune vers la décharge qui sera située à moins de 800 m des premières habitations pour permettre aux poids lourds de circuler facilement dans le bois.

Après la délibération favorable du conseil municipal et malgré l’opposition de la population le même procédé se mit en place et la nomination en février 2013 d’un commissaire enquêteur agressif, autoritaire, tout à fait acquis dès le début de l’enquête publique à la cause des dirigeants de ces entreprises. On peut même dire qu’il essaya de contrecarrer les initiatives des opposants au projet.

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Le résultat était attendu et le Conseil municipal valida la révision de complaisance du PLU le 07 mars 2013.

Heureusement dès les élections municipales de mars 2014, une nouvelle majorité s’installa qui annula aussitôt cette révision de PLU mais les dirigeants de bois du roi paysagé, contestant sa légalité, lancèrent une offensive contre la décision de la nouvelle mairie d’Ormoy-Villers.

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Une victoire pour les défenseurs du bois du roi :« La délibération du 7 mars 2013 par laquelle le conseil municipal de la commune d’Ormoy-Villers a approuvé la révision simplifiée de son plan local d’urbanisme, est annulée le 21 novembre 2015 par le TA d’Amiens. 

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5. Arrêt de la Cour Administrative d’Appel de DOUAI

Par un arrêt du 15.09.2016, cette juridiction d’appel a annulé le PLU de Péroy les Gombries  pour les motifs suivants les plus significatifs :

  • Le bois du roi a une fonction majeure dans la continuité écologique entre les forêts d’Ermenonville et de Retz ;
  • Qu’il est un élément dominant de la qualité environnementale et du paysage de la commune ;
  • Qu’il permet la protection d’une flore et faune remarquables de la région ;
  • Que les mesures compensatoires ne permettront pas de protéger intégralement cet écosystème ;
  • Qu’une activité industrielle si importante au cœur de ce site forestier ne pourra que menacer cet environnement riche situé à la lisière d’un ensemble « Natura 2000 » et d’une zone de protection des oiseaux ;
  • Que les nombreux camions et l’activité industrielle produiront des nuisances sonores, de la poussière, de la pollution atmosphérique et ne pourront que perturber le passage des animaux.

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Une démarche devant le Conseil d’état de la société bois du roi paysagé fut également rejetée

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6. Conclusion

Nous pensions que la paix était revenue, que le Bois du roi pouvait vivre tranquillement mais c’était sans compter avec la ténacité et l’avidité du consortium d’entreprises qui lancèrent une grande offensive de charme vers les conseillers de la communauté de Communes du Pays de Valois dans l’espoir d’obtenir tout au moins une révision du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Valois.

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Depuis 14 ans, sur plusieurs fronts, les associations luttent, maintiennent leurs positions, reculent parfois, contre-attaquent et sont toujours présentent.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

 

Le biocorridor du bois du roi dans le pays de Valois

Le biocorridor du bois du roi dans le pays de Valois

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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 10:42

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L’historique du bois du roi – Saison 1, épisode 1/3

Après la période de confinement, les affaires reprennent et 4 associations du département de l’Oise dont 2 du pays de Valois ont déposé un recours devant la Cour Administrative d’Appel de Douai contre le Schéma d’Orientation Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois.

Le nouveau SCoT en l’état actuel condamne ce biocorridor protégé avec la possibilité d’une implantation en son centre d’une carrière de sable et d’une décharge.

Ce projet insensé est né concrètement en 2006 et est porté par la société « Bois du Roi Paysagé », une escroquerie sémantique.

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Nous vous proposons de suivre cette tragique histoire qui se déroule depuis 14 années en 3 épisodes en espérant que le dénouement sera favorable pour la préservation de l’environnement et le cadre de vie de la population du pays de Valois.

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Voici l’épisode n°1 ci-dessous :

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Communauté de communes du pays de Valois : L’historique du bois du roi –  Saison 1, épisode 1/3
Communauté de communes du pays de Valois : L’historique du bois du roi –  Saison 1, épisode 1/3
Communauté de communes du pays de Valois : L’historique du bois du roi –  Saison 1, épisode 1/3
Communauté de communes du pays de Valois : L’historique du bois du roi –  Saison 1, épisode 1/3
Communauté de communes du pays de Valois : L’historique du bois du roi –  Saison 1, épisode 1/3
Communauté de communes du pays de Valois : L’historique du bois du roi –  Saison 1, épisode 1/3

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8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 12:21

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Il existe actuellement de gros problèmes de stationnement le jour du marché dominical pour les véhicules et les commerçants ne sont pas satisfaits de l’emplacement actuel du marché.
La mairie de Crépy en Valois a décidé de décaler le marché du dimanche sur une partie du parking en face de Carrefour Market et sur un emplacement supplémentaire construit sur un espace vert derrière la bibliothèque. L’autre moitié du parking sera réservé aux véhicules et se situera près de l’avenue Levallois Perret.  
Un arbre a été abattu et ceux restant seront élagués. Une structure alvéolée sera installée sur le sol pour laisser pousser de l’herbe.
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Notre association refusa cette idée puisque d’autres solutions existent et nous en avons présenté une à la Mairie par un courrier datant du 10 juillet 2019 avec un plan (en pièces jointes ci-dessous où le marché serait installé sur l’avenue Kennedy en vert sur la carte).
La mairie devait étudier notre proposition, nous présenter son projet et nous tenir informer de sa décision. Ce qui n’a pas été fait.
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Nous avons été désagréablement surpris le vendredi 05 juin par des travaux effectués sur cet espace boisé en prévision de sa transformation en emplacement pour le marché dominical.
Dommage, le mal est déjà fait dans un quartier de Crépy en Valois fortement urbanisé où les espaces verts sont nécessaires pour humaniser et aérer ce quartier.
Il ne faudrait pas que les espaces verts du quartier Kennedy disparaissent peu à peu.
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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie


 

Communauté de communes du pays de Valois : le marché dominical de Crépy en Valois
Communauté de communes du pays de Valois : le marché dominical de Crépy en Valois
Les travaux en cours près du parking de Carrefour Market à Crépy en Valois
Les travaux en cours près du parking de Carrefour Market à Crépy en Valois
Les travaux en cours près du parking de Carrefour Market à Crépy en Valois
Les travaux en cours près du parking de Carrefour Market à Crépy en Valois
Les travaux en cours près du parking de Carrefour Market à Crépy en Valois

Les travaux en cours près du parking de Carrefour Market à Crépy en Valois

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4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 10:28

FEUILLE DE LIAISON N°43 – MAI 2020

Union des Amis du Parc Naturel Régional Oise Pays de France et de ses Trois Forêts

AP3F  - BP 20343 – 60634 CHANTILLY

Association N° W604000624   

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Chers adhérents, chers sympathisants, chers amis.

         Nous espérons que vous et vos familles allez bien.

En cette période de pandémie, rien ne vous a échappé ! « La machine » s’est grippée.

Elle nourrit de l’inquiétude et des questions. L’après sera-t-il comme avant ? Les dogmes et les certitudes laisseront-ils place à de nouvelles gouvernances ?

         A la faveur de cette période troublée, voilà une bonne occasion pour mettre encore plus en mouvement les préceptes que la fédération des PNR propose dans sa note d’orientation communiquée à l’occasion de leur 50ème anniversaire. Il convient de promouvoir leurs valeurs qui n’ont jamais fait autant sens et que cette crise nous invite à mettre en avant.

En quelques mots, la motivation des Parcs est de proposer une nouvelle contribution.

Le contexte donne au PNR Oise-Pays de France (PNR OPF), ses 70 communes adhérentes, les départements de l’Oise et du Val d’Oise, des régions Hauts de France et Île de France qui le soutiennent et le financent, l’opportunité de s’engager plus à fond dans la construction d’autres relations à la nature et à la biodiversitéQu’on appelle cela développement positif ou décroissance douce, il devient urgent de soutenir une gouvernance de projets pour un développement respectueux des écosystèmes et inspirés par eux.

Par exemple, l’actualité nous renvoie aux programmes de développement des énergies renouvelables dont les dérives sont déjà bien identifiées. Singulièrement sur le territoire du Parc, la vigilance s’impose pour le PNR et l’ensemble des associations.

   Il y a eu le tout éolien (le PNR OPF est peu impacté), ses excès et puis finalement les décisions de la région et du gouvernement de freiner son essor.

   Aujourd’hui, à grand renfort de moyens et de communication, nos régions « mettent le paquet » pour développer la méthanisation sur un territoire comme le nôtre à forte vocation agricole. Il ne s’agit pas d’être contre la méthanisation qui offre de nouveaux débouchés mais contre ses débordements si on s’y engouffre sans discernement et si on ne prend pas garde à encadrer la filière surtout pour les installations de dimension industrielle (accaparement, voire renchérissement, des terres agricoles pour la production d’énergie plutôt que l’alimentation avec dérèglement des filières et augmentation de certains prix agricoles; agriculteurs se transformant en producteurs de méthane ; l’intensité du trafic des camions pour alimenter les centrales, les mauvaises odeurs, l’impact sur les paysages, les limites de la ressource, la surexploitation des sols, ….).

   Quant à l’Etat, il veut développer le voltaïque avec son programme « Place au soleil ». Très bien ! Mais sur la base aérienne de Creil (sur le territoire du Parc), il ne fait pas dans la demi-mesure. Jugez par vous-même du projet : 547 000 panneaux sur 180 hectares pourtant reconnus par le Conservatoire Régionale des Espaces Naturels et le PNR pour la richesse de sa biodiversité (inventaires et études à l’appui). Le Parc suit ce dossier. D’ici l’étude d’impact, l’AP3F exprimera ses plus expresses réserves au ministère des Armées et aux services de l’Etat (à titre de comparaison, le projet dans le Nord de la plus grande centrale solaire au sol de France prévoit 62 000 panneaux sur 30 ha).

Comme souvent, le trop est l’ennemi du bien et ces programmes sont menés avec une certaine opacité. Alors qu’il y a, d’une part, une convergence de vue sur les objectifs, en l’occurrence sur le concept des énergies renouvelables, des réserves s’expriment d’autre part quant à la gouvernance et à la conduite de ces projets.

         

Nous sommes bien à la croisée des chemins.  Avec l’implication et l’adhésion des citoyens, des élus des 70 communes en cohérence avec leur adhésion à la nouvelle charte et des autres collectivités locales qui composeront le nouveau comité syndical, nous voulons croire au rôle actif du PNR OPF pour relever le défi. Nous faisons le vœu que son prochain bureau qui va être élu s’empare de ces ambitions.

 

Axel Kahn en écrivant que « la raison des Parcs est de s’intégrer à une vie économique et culturelle avec le paysage et la nature comme la base d’une activité pour des territoires vivants dont les habitants sont fiers », nous propose un beau challenge fédérateur!

Pour que ce ne soit pas que des mots, il nous faut donc collectivement retrousser les manches et encourager le Parc à porter cette idée promue par sa fédération selon laquelle, Une autre vie s’invente ici.

Nous vous souhaitons bon courage et un bon été à tous.

Gilles Sinet

Président

Le PNR Oise - Pays de France à Chantilly

Le PNR Oise - Pays de France à Chantilly

L’association Crépy environnement et qualité de la vie milite dans ce sens et est très inquiète sur les décisions que pourront prendre les responsables politiques et économiques. La tentation est très forte de repartir comme avant, quelles que soient les conséquences désastreuses sur l’environnement.

Nous savons que le gouvernement actuel n’a jamais eu la fibre écologique et que les tentatives de réduire au minimum l’expression démocratique dans les enquêtes publiques est une certitude.

Cette crise sanitaire et économique est l’occasion de mettre en place une reconstruction écologique créatrice de nouveaux d’emplois verts non délocalisables et nous savons comment faire en mettant en place une formation professionnelle de qualité pour ces métiers d’avenir, mais reste à trouver la volonté politique ce qui est le plus difficile face aux différents lobbies de l’ancienne économie basée sur les énergies fossiles.

Et de bien réfléchir avant de se lancer dans une reprise économique tous azimuts.

A nous associations, habitants du monde de montrer le chemin, sinon comme l’écrit Philippe Descola, anthropologue de la nature, l’homme continuera d’être le plus grand virus de la planète avec un coût économique qui deviendra exhorbitant.

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Pour notre part nous continuons de défendre l’existence depuis 2006 avec l’aide de 3 autres associations du département de l’Oise et avec un certain succès, le couloir écologique : Le Bois du Roi » des visées destructives de l’entreprise Bois du Roi Paysagé, une escroquerie sémantique (Carrière de sable et décharge), filiale des sociétés PICHETA, COSSON et COLAS.

Dans un prochain article, nous en reparlerons de nos actions devant les tribunaux.

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Nous sommes dans le même état d’esprit que l’Union des Amis du Parc Naturel Régional Oise Pays de France et de ses Trois Forêts, c’est-à-dire de la vigilance, de l’inquiétude mais également de l’espoir.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la  vie

 

Le nouveau périmètre du Parc Naturel Régional-Oise Pays de France

Le nouveau périmètre du Parc Naturel Régional-Oise Pays de France

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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 09:21

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1.L’hydrogène

Outre les grands secteurs de l’économie française comme l’aéronautique, l’automobile, le tourisme, la gastronomie à protéger, il existe un grand groupe français de stature international « Air liquide », spécialiste de  l’hydrogène et des gaz, au service du service de santé, très important pour lutter contre les coronavirus pulmonaires.

Pour l’émergence d’une société bas carbone, le développement de l’hydrogène est un véritable atout.

Effectivement l’hydrogène présente un fort potentiel pour les déplacements. Grâce à l’emploi d’une pile combustible alimentée par de l’hydrogène il est possible de produire de l’électricité en toute sécurité à bord de voitures, de bus, camions et trains.

L’hydrogène est également une solution qui permet de pallier à l’intermittence de l’électricité d’origine renouvelable (éolienne ou solaire). Une pile à combustible est suffisante pour transformer de l’hydrogène stockée en électricité propre.

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2.Le plastique

Il y a 4 ans le gouvernement annonçait que le cap de 100% de recyclage des déchets plastiques serait atteint d’ici 2025.

Si le tri est bien effectué, il sera possible de mettre sur le marché que des bouteilles plastiques exclusivement recyclées. Actuellement le plastique collecté ne représente que 57% de la production. Mais tout dépendra également de la concertation en cours entre les professionnels de la boisson et les collectivités locales.

Des pépites françaises sont aux premières loges pour la protection de l’environnement par exemple : La société « Carbios », la société de chimie verte qui a mis au point un bioprocédé de recyclage enzymatique et de dégradation des plastiques à utiliser actuellement pour l’emballage des produits, des légumes et fruits. Une entreprise dont une partie du capital appartient à BPI France, banque publique d’investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises nationales

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Une autre entreprise « Soprema » une ETI de Strasbourg réalise le recyclage chimique des déchets plastique non recyclables en les transformant en mousse de polyuréthane de grande qualité pour ses panneaux d’isolation pour le bâtiment.

C’est une avancée dans l’économie circulaire après plusieurs années de recherche et de développement avec l’aide de l’Ademe, de CITEO et un investissement de 7 millions d’euros.

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Une nouvelle loi contre le gaspillage et sur l’économie circulaire a été votée avec l’objectif d’éliminer en autre le plastique à usage unique d’ici 2040 (Tubes de dentifrice, bidons de lessive, bouteilles de shampoings, pots de yaourt). Toutefois 20 ans c’est trop long.

Pour ce qui concerne la disparition totale du plastique, il faut bien se rendre compte que notre environnement quotidien est envahi par le plastique (Petits appareils électriques, jouets, meubles, le packaging etc…). La disparition totale du plastique serait une révolution mais qui sera difficile à mettre en place rapidement.

Même si une avancée se profile avec la disparition de tous les plastiques superflus, tels que les emballages souples, les couverts d’ici 2 ans sachant que le recyclage n’est qu’une première étape et non la solution ultime.

Pour les produits bio il faut également résoudre le problème des films plastiques.

Un exemple dans l’agroalimentaire : La société Fleury Michon vient de lancer une production de plats cuisinés individuels de gratins dans une barquette en bois de peuplier français. Avec cet emballage et une nouvelle méthode de cuisson, la société compte éliminer 80% du plastique utilisé auparavant.

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3.Le biométhane dans le département de l’Oise

La société WAGA Energy a inventé une technologie qui permet d’injecter directement dans les réseaux de distribution de gaz naturel géré par GRDF du biogaz sous forme de biométhane, après traitement et débarrassé de ses impuretés, issu des installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND).

Ce nouveau procédé participe à l’économie circulaire puisque ce gaz issu des déchets se substitue au gaz importé. Par ailleurs, plus le tri a été organisé en amont, plus le biométhane produit est pur.

La nouvelle technologie intitulée "Waga-box » a été implantée, dès le printemps 2017, sur l’ISDND de St Maximin dans le département de l’Oise, géré par la société SUEZ et peut ainsi fournir 20GWh de biométhane par an dans le réseau de gaz naturel, soit la consommation annuelle d’une ville de 3000 foyers.

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D’autres pépites françaises sont à découvrir et à aider financièrement pour qu’elles puissent participer à la transition écologique.

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Surtout ne pas laisser le plastique non recyclable redevenir indispensable et envahir notre quotidien à la suite de cette pandémie.

Les lobbies du plastique ne doivent pas à nouveau se frotter les mains.

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Pour l’instant des relocalisations massives ne sont pas d’actualité puisqu’elles se heurteraient à des obstacles insurmontables (compétences locales, prix, matières premières etc…).

L’idéal est de multiplier les fournisseurs (certains plus proches) et d’entamer une grande réflexion sur les activités concourant à l’indépendance nationale et européenne.

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Par ailleurs nous vous proposons de lire ci-dessous cet article intéressant paru dans le journal « Les Echos » le mercredi 27 mai 2020, page 06.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

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Le pacte vert sera au cœur de la relance européenne

 

 

Communauté de communes du pays de Valois : Quelques idées pour une nouvelle économie après le déconfinement

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21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 08:52

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1.Les déchets verts

La société Véolia n’aurait pas pu assumer le ramassage des déchets verts à la suite d’un droit de retrait décidé par certains personnels de la société pour le motif que le ramassage de déchets verts serait dangereux.

Nous mettons en parallèle la situation des employés des magasins alimentaires, les chauffeurs livreurs où le danger de contamination est certainement beaucoup plus présent.

Heureusement que ce personnel est toujours bien au travail pour nous servir et éviter ainsi une sorte d’émeute de la faim.

Les responsables de la société Véolia ont-ils bien pris toutes les précautions indispensables, mis en place une procédure certifiée, c’est à dire mettre au minimum à la disposition des employés des masques, des gants, gel et autres matériels pour éviter tout risque de contamination.

La communauté de communes du Pays de Valois doit-elle demander des comptes au prestataire de services et réclamer la reprise du ramassage des déchets verts et pourquoi pas décider une diminution de la subvention allouée à Véolia pour avoir failli à une mission de service public.

Si le ramassage manuel des déchets verts pose des problèmes de sécurité, il faudrait alors envisager une automatisation complète de la collecte des déchets dans le pays de Valois.

Nous espérons qu'après la reprise chaotique de la collecte des déchets verts celle-ci ne sera pas de nouveau interrompue.

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2.Les masques

Les masques jetables sont une nouvelle source de pollution et de risque de contamination surtout pour les employés de la ville obligés de les ramasser. Nous commençons à en trouver sur les trottoirs de la ville

Il faudrait que la police municipale de Crépy en Valois intervienne et verbalise tous ces irresponsables en les touchant durement au porte- monnaie (amende de 135€) pour pollution et mise en danger d’autrui.

Les masques jetables ne doivent pas être mis dans la poubelle jaune mais dans celle des déchets ménagers et dans un sac en plastique pour incinération.

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Notre association privilégie le port de masques en tissu pour ces raisons

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Carte du pays de Valois

Carte du pays de Valois

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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 09:35
Communauté de communes du pays de Valois : Après cette crise ?

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Allons-nous revenir dans le monde d’hier, avec cette frénésie de consommation d’énergies fossiles, de produits provenant de pays éloignés ? Il faut espérer que non.
Bien sûr l’économie tout en produisant autrement, devra repartir mais une réflexion, après la constatation de nombreuses carences et de fausses informations dans la gestion de cette crise sanitaire, devra être engagée par les pouvoir publics, les grands groupes d’entreprises pour lister nos faiblesses dévoilées pendant cette crise et les secteurs stratégiques indispensables pour maintenir l’indépendance de notre pays et de l’Europe tels que :
-    La santé et l’industrie pharmaceutique ;
-    L’agriculture et l’industrie agro-alimentaire ;
-    L’innovation avec l’intelligence artificielle, les nouvelles énergies propres (Hydrogène, géothermie), des technologies de rupture comme le projet ITER. Enfin toutes les innovations sur la préservation climatique (R&D) ;
-    L’éducation nationale et la culture
-    La Défense nationale pour protéger notre démocratie.
La liste peut s’agrandir pour aider les secteurs d’activités non délocalisables comme celui des économies d’énergie par exemple et déterminer tous les secteurs d’activités indispensables à l’économie découverts récemment.
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Il faut donc réfléchir à ce que cette future reprise économique nécessaire ne soit pas désordonnée mais qu’elle préserve également l’environnement si non la prochaine crise sera d’une ampleur encore plus grande.
Quels enseignements l’humanité devra-t-elle tirer de cette crise afin d’affronter la crise du changement climatique ?
Il faut donc profiter de la relance économique et des divers financements pour accélérer la transition économique.
Mais aucun pays ne pourra contrer seul les conséquences désastreuses des dérèglements climatiques et de la perte de la biodiversité.
La coopération internationale, déjà au niveau européen, sera nécessaire et il faut espérer que les dirigeants des pays écouteront enfin plus sérieusement les avertissements répétés des scientifiques.
La principale priorité de l’Europe doit être de financer massivement l’offre propre en carbone.
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Pour la France, notre association ne peut qu’être inquiète avec le projet de loi de simplification et le gouvernement qui cherche de nouveau à réduire le champ d’application des enquêtes publiques avec pour conséquence une atteinte grave aux principes de la démocratie participative
 

Des industriels qui essayent en catimini de mettre sur le marché et pendant la crise des insecticides dangereux pour les insectes polinisateurs (lire l’article de l’association Agir pour l’Environnement paru dans notre blog le 16 avril 2020).
Tous les lobbies qui ont intérêt à continuer à polluer et à détruire l’environnement vont essayer de poursuivre leurs activités comme auparavant. 
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Beaucoup de dirigeants parlent mais les actes ne suivent pas.
Pensons à la déclaration du président de la république Jacques Chirac le 02 septembre 2002  devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre, à Johannesburg, en Afrique du Sud : «  Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Il y a 18 ans déjà !
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Prochainement nous donnerons quelques idées pour une nouvelle économie après le déconfinement.

Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 12:21

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Le nouveau projet de restriction du champ des enquêtes publiques suscite de vives oppositions 
Dans un projet de loi de simplification, dont la discussion va démarrer au Sénat, le Gouvernement cherche de nouveau à réduire le périmètre des enquêtes publiques. La Compagnie nationale des commissaires enquêteurs réclame le retrait de cette disposition.
Gouvernance  |  25 février 2020  |  Laurent Radisson 
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« La loi Asap permettra d'accélérer les implantations et les extensions industrielles sans rien changer aux réglementations qui nous protègent », assure Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie. De nombreux observateurs n'en sont pas convaincus. C'est le cas de la Compagnie nationale des commissaires enquêteurs (CNCE) qui réclame le retrait pur et simple d'un article visant à réduire le champ de l'enquête publique.
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Le projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique, dite « loi Asap », a été présenté lors du Conseil des ministres du 5 février et doit être discuté en séance publique au Sénat les 3 et 4 mars prochains. Son article 25 supprime l'organisation systématique d'une enquête publique pour les projets soumis à autorisation environnementale. Ces projets sont les installations classées (ICPE) relevant du régime d'autorisation, soit celles qui présentes de graves dangers ou inconvénients pour la sécurité ou l'environnement. De même que les projets soumis à autorisation au titre de la loi sur l'eau, c'est-à-dire ceux susceptibles de présenter des dangers pour la santé ou la sécurité publique, ou de porter de graves atteintes au milieu aquatique. La réforme concerne donc non seulement les projets industriels mais aussi des aménagements ayant un impact sur la ressource en eau.
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300 projets concernés par an
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Le projet de loi prévoit de ne maintenir une enquête publique que lorsqu'une évaluation environnementale du projet est requise ou lorsque le préfet juge que cette procédure reste utile en raison des impacts du projet sur l'environnement ou l'aménagement du territoire, ou des enjeux économiques qui s'y attachent. Dans ce cas, l'enquête publique est réduite à quinze jours. Dans les autres cas, elle serait remplacée par une participation du public par voie électronique d'une durée de trente jours, similaire à celle qui existe pour les installations classées relevant du régime d'enregistrement.
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Selon l'étude d'impact du projet de loi, environ un tiers des dossiers de demande d'autorisation environnementale ne relèvent pas de la procédure d'évaluation environnementale. « Ces cas représentent de l'ordre de 300 projets par an », indique le Gouvernement. Ce dernier justifie la réforme par la nécessité de réduire les délais pour les porteurs de projets. « Même si sa durée minimale n'est que de deux semaines lorsqu'il n'y a pas évaluation environnementale, l'enquête publique entraîne inévitablement des délais supplémentaires, nécessaires d'une part à sa préparation (nomination du commissaire-enquêteur et publicité de l'enquête), et d'autre part à sa conclusion (élaboration et transmission du rapport, dans le délai d'un mois) », explique l'exécutif.
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« Le principe, essentiel, d'une consultation du public est bien préservé. Ce sont ses modalités qui sont adaptées au cas par cas, proportionnellement aux enjeux et à la complexité des dossiers, dans une logique de conciliation entre la fluidité des procédures et les garanties apportées en matière de participation du public », assure le Gouvernement. Dans un avis rendu le 30 janvier, le Conseil d'État a estimé que cette disposition ne soulevait « pas d'objection d'ordre constitutionnel ou conventionnel » dans la mesure où des critères permettant de guider l'appréciation des préfets étaient indiqués. Il avait en revanche repoussé une première rédaction qui habilitait le ministère chargé de l'environnement à déterminer, par arrêté, les cas dans lesquels une enquête publique était requise.
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Cette volonté de l'exécutif de réduire le champ de l'enquête publique n'est pas nouvelle. Il a lancé, en décembre 2018, une expérimentation dans les régions Bretagne et Hauts-de-France permettant aux préfets de remplacer cette procédure par une simple consultation du public par voie électronique, à condition que le projet ait donné lieu à une concertation préalable sous l'égide d'un garant. Le nouveau dispositif proposé est différent, observe le Conseil d'État, dans la mesure où il exclut les projets soumis à évaluation environnementale.
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« Détricotage systématique de l'enquête publique »
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Quoi qu'il en soit, le projet de loi suscite l'ire de la Compagnie nationale des commissaires enquêteurs. « L'article 25 participe à [un] détricotage systématique de l'enquête publique et constitue une manière de la faire disparaître en faisant de la dématérialisation la procédure de droit commun de la participation du public », dénonce cette organisation qui fédère quelque 3 000 commissaires enquêteurs.
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Selon l'étude d'impact du projet de loi, environ un tiers des dossiers de demande d'autorisation environnementale ne relèvent pas de la procédure d'évaluation environnementale.   
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         La CNCE pointe, tout d'abord, les inévitables divergences d'appréciation par les préfets et les risques que fait peser la réforme sur les territoires les plus vulnérables du point de vue environnemental. Elle identifie aussi un risque de conflit d'intérêt, qui pourrait créer une nouvelle source de contentieux, de nature à faire perdre tout intérêt à une réforme destinée à faire gagner un mois à la procédure.
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En effet, le Gouvernement prévoit par ailleurs de confier au préfet de région, en lieu et place d'une autorité environnementale indépendante, l'examen au cas par cas des projets. Cet examen permet de dire si un projet doit ou non faire l'objet d'une évaluation environnementale. L'Autorité environnementale nationale a déjà pointé, dans un avis du 5 février, le risque de conflit d'intérêt lié à cette réforme prévue par un projet de décret d'application de la dernière loi sur l'énergie. C'est le même type d'assouplissement de la réglementation qui avait permis au préfet de Seine-Maritime d'autoriser des augmentations de capacité de l'usine Lubrizol de Rouen sans exiger d'évaluation environnementale.
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Avec cette double réforme, le représentant de l'État pourra donc réduire le périmètre des projets soumis à évaluation environnementale, puis supprimer l'enquête publique pour les projets qui ne seront plus soumis à cette évaluation.
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« Recours contentieux lourds de conséquences financières »
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Or, la consultation électronique du public n'apporte pas les mêmes garanties qu'une enquête publique, témoigne la CNCE. S'appuyant sur un état des lieux réalisé sur le département de la Mayenne depuis avril 2017 et portant sur des projets industriels et agricoles soumis à enregistrement, l'organisation conclut que cette consultation ne permet pas la bonne information du public. Elle évince une partie du public, notamment dans les zones rurales, et ne permet pas une restitution correcte des observations, l'arrêté préfectoral ne faisant état ni de leur synthèse, ni de leur prise en compte, explique-t-elle.
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Au final, selon l'organisation, cette consultation ne permet pas de gagner de temps ni de faire réaliser d'économie réelle. « N'apportant pas les mêmes garanties que l'enquête publique, elle n'exclut pas les recours contentieux lourds de conséquences financières pour le porteur de projet », assure la CNCE.
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Pour Gabriel Ullmann, docteur en droit de l'environnement et commissaire enquêteur radié, « ce projet de loi est un véritable retour en arrière de trente ans aussi bien en matière d'enquête publique que d'évaluation environnementale, au moment même où (…) notre Président entend mettre l'écologie au centre du modèle ». Reste à voir si les parlementaires partagent cette analyse.
 

Laurent Radisson, journaliste rédacteur en chef délégué aux marchés HSE

Laurent Radisson, journaliste rédacteur en chef délégué aux marchés HSE

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L’association Crépy environnement est très inquiète pour la protection de l’environnement. Cette loi de restriction du champ d’application des enquêtes publiques laissera les mains libres aux  seuls préfets de région pour décider si un projet industriel ou autre doit faire l’objet ou non d’une évaluation environnementale, en lieu et place d’une autorité indépendante et de remplacer l’enquête publique par une simple consultation par voie électronique.
De plus réduire la durée de l’enquête publique à 2 semaines et la procédure dans certains cas à une simple consultation électronique, c’est porter une atteinte grave au principe de la démocratie participative. 
Ainsi dans le pays de Valois, le projet d’installation contesté d’une carrière de sable et d’une décharge dans un site protégé comme le Bois du Roi aurait pu faire l’objet d’une enquête publique tronquée.
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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie


 

Ce sentier dans la forêt pourrait être remplacé par une route empruntées par de nombreux poids lourds

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