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1.La voie verte du pays de Valois
Non loin de Compiègne et de Pierrefonds, une nouvelle voie verte d’une longueur de 21 km, financée en partie par le département de l’Oise et la Communauté de Commune du Pays de Valois, permet de relier Levignen à Mareuil sur Ourcq.
Toutefois cette coulée verte a été amputée de 3 km correspondant au délaissé ferroviaire situé sur la commune d’Ormoy Villers. Enfin la SNCF a décidé de vendre ce délaissé ferroviaire à la Communauté de Communes du Pays de Valois et des travaux devraient prolonger cette voie verte jusqu’à la commune d’Ormoy-Villers comme prévu initialement.
Donc actuellement la meilleure solution pour rejoindre cette voie verte et de l’emprunter à partir de Betz ou de Lévignen par le biais du GR 126.
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Cela fait 3 semaines que notre association a demandé à la Communauté de communes du pays de Valois la date de signature de la vente du délaissé ferroviaire et celle du début des travaux mais pour l’instant le service de communication n’a pas jugé bon de nous répondre. Un confinement strict semble toujours d’actualité.
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L’idéal serait que la voie verte du pays de Valois soit reliée à la Trans’Oise. Cette voie de circulation douce traversera le département de l’Oise, d’ouest en est et du nord au sud, formant ainsi un triangle de 240 km. Elle permet depuis 2016 de rallier les principales villes du département tout en favorisant un tourisme respectueux de l’environnement. Les promeneurs pourront découvrir un patrimoine architectural et naturel intéressant. De nombreux tronçons sont déjà ouverts.
La Trans'Oise s’inscrit sur l’axe vert Paris/Londres, sur la Scandibérique, axe international Eurovélo route n°3 "Saint-Jacques de Compostel / Trondheim" (EV3). L’EV3 traverse le département, d’Appilly à Vers-sur-Launette sur une distance de 92 Km. Elle se connecte à l’axe Paris Londres à Pont-Sainte-Maxence faisant ainsi du département de l’Oise un carrefour Européen incontournable des voies de circulation douce tout en générant des retombées économiques par le développement de l’activité touristique.
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2.La percée verte de Compiègne à Pierrefonds
Voici ci-dessous un article de Télérama très intéressant sur ce parcours vert que vous pouvez emprunter puis continuer sur la voie verte du pays de Valois et visiter par la même occasion la vieille ville de Crépy en Valois, ses monuments, ses maisons pittoresques, le parc de Géresme.
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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie
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Du château de Compiègne à celui de Pierrefonds, une immense forêt de feuillus offre un terrain de jeux fabuleux à tous les cyclistes. Aguerris ou non.
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On dirait presque une piste de ski, entourée d’arbres. Longue de quatre kilomètres et large de soixante mètres, l’allée des Beaux-Monts commence devant le château de Compiègne et s’étire à perte de vue : elle coupe la forêt qui entoure l’ancienne résidence royale et s’achève sur les hauteurs d’une colline. De là, le panorama sur l’ensemble est spectaculaire. La légende raconte que cette percée verte réalisée sous Napoléon 1er fut un cadeau pour sa femme Marie-Louise d’Autriche : l’empereur souhaitait offrir à son épouse une perspective digne de celle de Schönbrunn, le palais d'été de la dynastie austro-hongroise dont elle était issue, à Vienne. Le site est splendide et constitue un cadre idéal pour la pause méridienne d’une journée dans les bois.
Car à quatre-vingts kilomètres au nord de la capitale, la forêt domaniale de Compiègne est une destination de rêve pour les Grands-Parisiens en manque de verdure. Sillonnée par près de neuf cents kilomètres de chemins, elle forme la troisième forêt de feuillus de France, après celles d’Orléans et de Fontainebleau. Surtout, elle offre aux cyclistes de tout niveau, et donc aux familles avec enfants, un formidable terrain de jeu, grâce à ses voies vertes qui la parcourent de long en large et permettent aux visiteurs de pédaler à travers bois sans être équipés d’un VTT.
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La circulation est facile : les axes sont bitumés, les dénivelés très modérés et les
panneaux de signalisation (d’élégants poteaux en étoile blancs) sont nombreux (plus
de trois cents ! ). Sur ceux-ci, les plus attentifs remarqueront, jamais disposé au
même endroit, un intrigant trait rouge… Il fut créé à la demande de Napoléon III,
qui logea à son tour à Compiègne avec son épouse Eugénie, pour indiquer à cette
dernière la direction de leur palais, où qu’elle se trouve dans la forêt. En se mettant
dos au trait rouge, elle avait la certitude d’avoir le palais droit devant elle. Et les
cyclistes d’aujourd’hui de remercier le mauvais sens de l’orientation de l’impératrice.
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Cap ensuite sur le château de Pierrefonds, que l’on regagne après une vingtaine de
minutes à vélo en pleine nature, avec pour uniques compagnons des hêtres, des
chênes, des charmes et des pins. Bâti au Moyen Âge, puis reconstruit par Viollet-le-
Duc, l’édifice, extraordinaire, est perché sur un promontoire rocheux. Si ses portes
n’avaient pas encore rouvert mi-mai, le seul spectacle du fort surplombant les vieilles
maisons justifie le déplacement : éblouissement des enfants (et de leurs parents)
garanti. Plus bas, un lac, bordé de quelques guinguettes (avec des jeux pour les
enfants), achève de donner à l’ensemble des allures de carte postale. De retour en
forêt, plusieurs options s’offrent aux cyclistes. Les plus sportifs rejoindront, au
nord, la clairière de l’Armistice où fut signée la fin de la guerre le 11 novembre 1918
par les chefs d’état-major alliés et allemands. Elle héberge aujourd’hui le Mémorial de
l’Armistice et son musée. Plus proches de Pierrefonds, les étangs de Saint-Pierre,
situés dans la partie estde la forêt, forment un cadre naturel magnifique pour la
promenade ou un déjeuner avec enfants (plusieurs tables de pique-nique sont
installées). Ce paradis des pêcheurs vaut aussi le coup d’œil pour l’ancien pavillon de
chasse de l’impératrice Eugénie, construit sur les berges. On raconte qu’il fut bâti
pour héberger les invités de l’empereur, mais que son épouse y faisait halte quand elle
se rendait de Compiègne à Pierrefonds. Tout près, dans le village de Vieux-Moulin,
les anciennes demeures rivalisent de beauté, tandis que l’église, construite en
1860 sur les plans de Grisard, l’architecte du palais de Compiègne, exhibe un
étonnant clocher qui lui donne des allures de pagode. Non loin de là, ceux qui
souhaiteraient prendre de l’altitude rejoindront le parc Grimp à l’arb, qui propose aux
familles un parcours d’accrobranches à travers des chênes centenaires. Et si l’envie de
prolonger le séjour en forêt se fait sentir, il est possible de continuer l’aventure en
revenant vers Pierrefonds pour passer la nuit… dans une cabane en bois.
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Johanna Seban
Publié le 06/06/20 mis à jour le 09/06/20 sur Télérama
https://www.telerama.fr/sortir/a-compiegne,-une-formidable-piste-cyclable,n6649082.php
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