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Allons-nous revenir dans le monde d’hier, avec cette frénésie de consommation d’énergies fossiles, de produits provenant de pays éloignés ? Il faut espérer que non.
Bien sûr l’économie tout en produisant autrement, devra repartir mais une réflexion, après la constatation de nombreuses carences et de fausses informations dans la gestion de cette crise sanitaire, devra être engagée par les pouvoir publics, les grands groupes d’entreprises pour lister nos faiblesses dévoilées pendant cette crise et les secteurs stratégiques indispensables pour maintenir l’indépendance de notre pays et de l’Europe tels que :
- La santé et l’industrie pharmaceutique ;
- L’agriculture et l’industrie agro-alimentaire ;
- L’innovation avec l’intelligence artificielle, les nouvelles énergies propres (Hydrogène, géothermie), des technologies de rupture comme le projet ITER. Enfin toutes les innovations sur la préservation climatique (R&D) ;
- L’éducation nationale et la culture
- La Défense nationale pour protéger notre démocratie.
La liste peut s’agrandir pour aider les secteurs d’activités non délocalisables comme celui des économies d’énergie par exemple et déterminer tous les secteurs d’activités indispensables à l’économie découverts récemment.
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Il faut donc réfléchir à ce que cette future reprise économique nécessaire ne soit pas désordonnée mais qu’elle préserve également l’environnement si non la prochaine crise sera d’une ampleur encore plus grande.
Quels enseignements l’humanité devra-t-elle tirer de cette crise afin d’affronter la crise du changement climatique ?
Il faut donc profiter de la relance économique et des divers financements pour accélérer la transition économique.
Mais aucun pays ne pourra contrer seul les conséquences désastreuses des dérèglements climatiques et de la perte de la biodiversité.
La coopération internationale, déjà au niveau européen, sera nécessaire et il faut espérer que les dirigeants des pays écouteront enfin plus sérieusement les avertissements répétés des scientifiques.
La principale priorité de l’Europe doit être de financer massivement l’offre propre en carbone.
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Pour la France, notre association ne peut qu’être inquiète avec le projet de loi de simplification et le gouvernement qui cherche de nouveau à réduire le champ d’application des enquêtes publiques avec pour conséquence une atteinte grave aux principes de la démocratie participative
Des industriels qui essayent en catimini de mettre sur le marché et pendant la crise des insecticides dangereux pour les insectes polinisateurs (lire l’article de l’association Agir pour l’Environnement paru dans notre blog le 16 avril 2020).
Tous les lobbies qui ont intérêt à continuer à polluer et à détruire l’environnement vont essayer de poursuivre leurs activités comme auparavant.
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Beaucoup de dirigeants parlent mais les actes ne suivent pas.
Pensons à la déclaration du président de la république Jacques Chirac le 02 septembre 2002 devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre, à Johannesburg, en Afrique du Sud : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Il y a 18 ans déjà !
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Prochainement nous donnerons quelques idées pour une nouvelle économie après le déconfinement.
Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.